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Addis Abeba (Agence Fides) – L’Union africaine a promu au mois de juin la Journée de l’enfant africain. Les missionnaires salésiens, présents sur le continent depuis plus de 100 ans, ont développé de nombreux projets en faveur des plus petits et des plus défavorisés de la population ainsi que l’indique l’agence ANS. Présents en Ethiopie depuis 1975, ils ont depuis lors toujours travaillé avec et pour les enfants et les jeunes les plus vulnérables, fournissant principalement l’instruction primaire et secondaire ainsi que des initiatives de développement, soutenant les secteurs de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’eau, de la prévention des maladies, de l’assistance d’urgence et de l’agriculture.
Depuis 1998, à Addis Abeba, a été promu le projet des « Enfants mendiants de Donato », soutenu par la Procure missionnaire salésienne de New Rocjelle et par l’Agence humanitaire américaine USAID (United States Agency for International Development) au travers du programme « CARING Orphans and Vulnerable Children ». Unique en son genre, le projet constitue une activité exemplaire dans le cadre des actions de récupération des enfants qui vivent dans des conditions dangereuses dans les rues de la capitale du pays, en premier lieu ceux qui, bien qu’ayant leurs parents, passent leurs journées à mendier. Ces enfants vivent très souvent dans des conditions très précaires et leurs parents ou tuteurs ne peuvent simplement pas se permettre de les envoyer à l’école et de leur assurer des repas réguliers. Les opérateurs sociaux du programme se rendent personnellement dans la ville à la recherche des parents ou des responsables des enfants mendiants afin de les convaincre à les envoyer au Centre de jeunesse Don Bosco de Makanissa, à Addis Abeba.
Une fois que les enfants participent au projet, ils ont un repas complet et deux collations par jour ainsi que la possibilité de recevoir une éducation et de tirer profit des autres services de soutien à la formation. Sont actuellement inscrits au programme 513 enfants qui sont également suivis et accompagnés par le biais de cours auxiliaires qui leur permettent d’entrer par la suite dans des classes d’instruction formelle. Le projet prévoit également des opportunités adaptées pour les jeunes plus âgés. Ainsi, aux plus de 15 ans, sont fournies des compétences et une instruction relative au commerce de manière à les rendre autonomes et à ce qu’ils puissent gagner leur vie honnêtement. (AP) (Agence Fides 15/06/2011)
