AMERIQUE/COLOMBIE - Annonce de l’adhésion du Pape à la Journée de priore pour les victimes de la violence

lundi, 18 avril 2011

Bogotà (Agence Fides) – Le Saint-Père Benoît XVi a lancé lors de l’Angélus d’hier, Dimanche des Rameaux, un appel à la réconciliation et à la paix en Colombie, invitant tous les colombiens à participer à la Journée de prière pour les victimes de la violence qui sera célébrée le Vendredi Saint, annonçant également son adhésion. Le 6 avril, le Secrétaire de la Conférence épiscopale de Colombie (CEC), S.Exc. Mgr . Juan Vicente Cordoba Villota, Evêque auxiliaire de Bucaramanga, s’est rendu au Congrès de la République accompagné par le Père F. Mercado Cepeda, Sous-Secrétaire de cette même Conférence épiscopale et responsable des rapports avec l’Etat afin de présenter au Congrès la Journée, organisée et fixée par le Président de la CEC pour le Vendredi Saint.
Selon la note de la Conférence épiscopale parvenue à l’Agence Fides, au cours d’une conférence de presse de présentation de l’initiative, le Secrétaire de la CEC a déclaré : « J’invite tous les catholiques et tous les colombiens de bonne volonté à méditer profondément sur les souffrances et sur la réalité de ces personnes », ajoutant : « Je demande aux parlementaires d’écouter la voix du peuple colombien afin de pouvoir gouverner avec responsabilité sociale et en faveur des victimes ».
Se référant à la « Ley de Victimas », actuellement en cours d’examen devant le Congrès, le Secrétaire de la CEC a affirmé que « l’Eglise n’a pas de solutions techniques spécifiques ou de soutien à apporter à un quelconque parti politique mais elle suivra de près le processus législatif en cours et continuera à travailler afin que les droits des pauvres et des citoyens les plus faibles soient reconnus et protégés de manière efficace ».
« La violence sous ses différentes formes a été une constante dans l’histoire politique et sociale de notre nation – a déclaré le Secrétaire de la CEC. Les victimes de ce vilain phénomène ont été nombreuses mais elles demeurent dans la plupart des cas invisibles et oubliées ». La Journée de prière se veut un moyen pour montrer la solidarité de la Colombie envers les victimes et de « les accompagner dans leur parcours de réconciliation et de pardon ». (CE) (Agence Fides, 18/04/2011)


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