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La Paz (Agence Fides) – Quelques jours après la présentation de la Lettre des Evêques au Peuple de Bolivie (voir Fides 14/04/2011), un certain nombre de précisions a été demandé par la presse et différents groupes sociaux. Selon la note envoyée à l’Agence Fides par l’Archidiocèse de Cochabamba, la presse de tout le pays ainsi que la presse étrangère ont accordé beaucoup d’espace à une phrase du document se référant à « l’action insuffisante » du gouvernement en matière de lutte contre le trafic de drogue, présentant ainsi le document comme une critique adressée par les Evêques au Président Morales.
Afin de mettre fin à toute polémique en la matière, S.Exc. Mgr Oscar Aparicio, Evêque auxiliaire de La Paz et Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Bolivie (CEB), a déclaré que la vision de l’Eglise et sa mission sont importantes comme point de départ et d’arrivée de la Lettre pastorale. La Lettre prend en considération différents aspects de la réalité du pays, de nature sociale, politique, culturelle et technique en ce qui concerne la question de l’économie, toujours comme lignes directrices : « Il s’agit d’une Lettre de grande ampleur mais les points que nous prenons en considération concernant tous les thèmes s’expliquent » a déclaré l’Evêque. La Lettre pastorale veut raviver l’espérance et encourager l’engagement de tout un chacun afin de transformer la réalité actuelle du pays.
Face aux questions relatives aux thèmes spécifiques de la Lettre, tels que la coca et le trafic de drogue, le Secrétaire de la CEB a précisé que la question concerne tout un chacun et que par conséquent « nous devons tous travailler afin de réduire cette plaie : il s’agit d’un appel au gouvernement, aux institutions et à tout citoyen afin qu’ils prennent l’engagement à lutter contre le trafic de drogue… ».
De son côté, Mgr Scarpellini, Sous-Secrétaire de la CEB, a ajouté que l’Eglise exhorte tous les membres de la société, du gouvernement et des organisations sociales, des institutions éducatives et autres à activer des mécanismes et des stratégies afin de résoudre le problème du trafic de drogue qui concerne toute la société de manière globale : « nous lançons un appel afin que ce problème soit affronté par la société dans son ensemble ».
Mgr Aparicio a également rappelé que la Lettre traite différents problèmes de la société bolivienne et se présente comme une autocritique de l’Eglise catholique au sein de laquelle il existe diversité et pluralisme de pensée mais qui est unie par l’amour commun envers le Christ pour accomplir la mission qui lui a été confiée. (CE) (Agence Fides, 18/04/2011)
