AFRIQUE/LIBYE - « Nous devons écouter les jeunes pour avoir la paix » déclare le Vicaire apostolique de Tripoli

Tripoli (Agence Fides) – « Nous attendons de voir l’évolution des événements. Malheureusement on ne voit encore rien de concret » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli après que le Conseil national de transition constitué par les insurgés à Benghazi ait repoussé la proposition de cessez-le-feu mise au point par l’Union africaine parce qu’elle « ne prévoit pas la sortie de la scène politique de Muammar Kadhafi et de ses fils ». Mgr Martinelli, tout en étant amer, croit encore en la possibilité d’un dialogue entre les parties, un concept qu’il a réaffirmé à un journaliste libyen. « J’ai été interviewé par OEA, un organe de presse libyen assez ouvert au dialogue » explique le Vicaire apostolique de Tripoli. OEA (de l’ancien nom phénicien de Tripoli) est un quotidien considéré proche de l’un des fils de Muammar Kadhafi, Seif Al Islam.
« Nous avons discuté des perspectives de paix existantes. J’ai déclaré que si l’on veut la paix, il est nécessaire de dialoguer et que pour dialoguer, il faut écouter les uns et les autres. Nous devons écouter surtout les jeunes » indique Mgr Martinelli.
« Les jeunes – poursuit le Vicaire apostolique – représentent notre avenir et nous devons faire en sorte que les perspectives de paix passent à travers les jeunes. J’ai ensuite rappelé qu’existent différentes organisations qui sont disposées à aider la Libye. Il existe de nombreux projets qui peuvent être réalisés en Libye afin de donner du travail et une perspective de vie aux jeunes » conclut Mgr Martinelli. (L.M.) (Agence Fides 12/04/2011)