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Manaus (Agence Fides) – Un an est désormais passé depuis la rencontre de la Coordination du réseau religieux « Un Grito por la Vida » ayant eu lieu à Brasilia à l’occasion de laquelle furent discutées et planifiées les actions relatives à la lutte et à la prévention du trafic d’êtres humains. Selon les informations envoyées à l’Agence Fides par Sœur Beatriz Duarte Gomes, responsable de la Conférence des Religieux du Brésil (CRB), la rencontre de mars 2010 a établi comme objectif principal la campagne de sensibilisation contre le trafic d’êtres humains (voir Fides 17/03/2010).
Parmi les membres de ce réseau se trouvent les Sœurs de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (ICM) qui, après cette expérience, ont approfondi leur mission et leur identité. Mues par le slogan : « La vie blessée crie miséricorde et justice. Non au trafic d’êtres humains ! », les Sœurs ont décidé de fonder une communauté à Manaus, en Amazonie, afin d’affronter le problème du trafic de personnes et de mettre en alerte l’ensemble de la population locale.
Sœur Eurides Alves de Oliveira, Conseillère générale du Secteur Pastorale et Action sociale de la Congrégation, a déclaré que les trois sœurs de la communauté se trouvent à Manaus depuis janvier. La première étape consiste à mieux connaître la réalité du trafic des êtres humains dans la région. « Elles doivent connaître le problème en profondeur, ce qui est fait et ce qui peut se faire en collaboration avec les organisations gouvernementales et civiles » a déclaré la religieuse. L’ouverture officielle de notre nouvelle communauté dans le nord du pays a été fixée au 17 mars. Le choix de la ville n’a pas été fait au hasard : c’est en effet à Manaus que l’on enregistre l’un des plus fort taux de racolage de femmes et d’adolescentes en vue du trafic d’êtres humains en direction des pays limitrophes et de l’Europe.
La Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (ICM) est présent dans 14 Etats brésiliens et huit nations, engagée en faveur de la solidarité et de la promotion des femmes, des jeunes et des enfants victimes d’injustice et d’exploitation. (CE) (Agence Fides 19/02/2011)
