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Caracas (Agence Fides) – L'Archevêque de Coro, S.Exc. Mgr Roberto Luckert, a manifesté sa préoccupation pour la situation que vit depuis plusieurs jours l’Etat de Falcon du fait des fortes pluies. « Il pleut encore, ce matin, le soleil a fait son apparition mais il pleut encore une fois. Les zones occidentales se sont écroulées, la situation est très grave. Nous faisons tous les efforts possibles pour apporter de l’aide ». Mgr Luckert a souligné que, malgré la bonne volonté du gouverneur, Stella Lugo, et de nombreux maires, « nous n’étions pas préparés à une urgence de ce type » et il a demandé de ne pas utiliser la tragédie de ces pauvres gens pour faire de la politique.
Mgr Luckert a prononcé ces déclarations au micro d’une radio catholique locale qui les a envoyées également à l’Agence Fides, faisant état des préoccupations de l’Eglise face à cette tragédie. Le Président de la Conférence épiscopale, S.Exc. Mgr Ubaldo Santana Sequera, Archevêque de Maracaibo, a lancé un appel aux dirigeants locaux et régionaux afin qu’ils travaillent ensemble contre les adversités contingentes que traverse le pays à cause des fortes pluies.
Mgr Ubaldo Santana a remarqué que « jusqu’ici la réponse de nos agences gouvernementales a été très rapide et, en général, celle de tous les services régionaux et communaux l’a été également en ce qui concerne la prise en charge de l’urgence existant dans leurs circonscriptions ». « Je voudrais demander de collaborer davantage et de travailler plus étroitement ensemble afin de dépasser en ce moment tout type de conflit politique, de parti, électoral et idéologique » a exhorté le Prélat. « Même si nous pensons que dimanche prochain sera jour d’élections, nous devons maintenant penser au bien de nos frères qui souffrent des dommages de la nature. Nous devons unir nos forces, nos ressources afin de les secourir au mieux et le plus vite possible » a-t-il conclu.
Si la saison des pluies au Venezuela est une habitude, on ne peut pas en dire autant de l’intensité avec laquelle elles s’abattent sans répit, provoquant glissements de terrains et inondations, qui s’accompagnent de tristes bilans en termes de vies humaines. Le Président Chavez a déjà déclaré l’Etat d’urgence dans les deux districts sur lesquels se trouve Caracas (Miranda et Capital), ainsi que dans ceux de Vargas et de Falcon, le premier à avoir été touché et où 32.000 personnes ont d’ores et déjà été évacuées. Selon les agences, le bilan provisoire parle de 25 morts et de milliers de maisons partiellement ou totalement endommagées par les inondations. Selon les dernières nouvelles, 33.442 personnes ont été touchées par les pluies soit 7.500 familles contraintes à quitter leurs habitations. (CE) (Agence Fides, 02/12/2010)
