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Bangui (Agence Fides)- « Les seules informations disponibles sont celles de la radio nationale. Ce qui semble certain est que la crise n’est pas encore finie parce que tant le gouvernement que la guérilla affirment détenir le contrôle de la ville » indique à Fides Mgr Firmin Gbagoua, Vicaire général du Diocèse de Bambari, dans la juridiction duquel retombe la préfecture de Vakaga (dans le nord-est de la République Centrafricaine), dont le chef-lieu, Birao, a été pris d’assaut par les rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP). Le 24 novembre, une colonne de rebelles a pris le contrôle de Birao. Au cours de la fin de semaine dernière, les militaires gouvernementaux, appuyés par les forces armées tchadiennes, ont attaqué la ville en ayant recours également à l’aviation et à l’artillerie. A leur tour, les hommes de la CPJP seraient appuyés par un certain nombre de groupes de rebelles tchadiens ayant trouvé refuge dans le Darfour soudanais voisin.
« La majeure partie des habitants de la ville ont fui et nombre sont ceux qui se trouvent dans la forêt. Nous avons lancé des contacts avec certaines organisations humanitaires qui oeuvrent dans la zone afin d’établir les nécessités des évacués » déclare Mgr Gbagoua. Les communications avec la zone sont presque impossibles parce que les installations du réseau téléphonique mobile ont été détruites ou endommagées.
La CPJP, à la différence d’autres groupes rebelles centrafricains, n’a signé aucun accord de paix avec le gouvernement de Bangui. (L.M.) (Agence Fides 29/11/2010)
