AMERIQUE/BOLIVIE - L'Archevêque de Cochabamba demande des explications à propos de la loi relative à l’instruction publique

jeudi, 11 novembre 2010

Cochabamba (Agence Fides) – L'Archevêque de Cochabamba, S. Exc. Mgr Tito Solari, dans son message hebdomadaire dénommé « La Voix du Pasteur » a mis en évidence la nécessité d’apprendre de l’Etat quels sont les principaux points de la loi sur l’éducation qui sera soumise à l’Assemblée législative en décembre prochain. La requête de l’Archevêque est motivée par la préoccupation de nombreuses communautés catholiques en ce qui concerne l’instruction et la « responsabilité partagée » entre parents et Etat relative à l’instruction des enfants.
« Lorsque les parents envoient leurs enfants à l’école, remettent-ils à l’Etat leur responsabilité d’éduquer leurs enfants où demandent-ils l’aide de l’Etat pour compléter l’éducation de leurs enfants ? » écrit Mgr Solari dans le texte envoyé à l’Agence Fides. « L’Etat offre à la communauté un service éducatif qui arrive à tout un chacun afin que tous puissent jouir du droit à une instruction de qualité. Mais les parents ne peuvent pas se libérer de leur responsabilité. Ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants », rappelle l’Archevêque.
« Ce droit se concrétise au travers de l’approbation de la loi sur l’instruction. Les parents doivent avoir une compréhension complète du champ d’application de la loi. Il est nécessaire que l’Etat fasse connaître les principaux points de son projet : ce qui est proposé par l’Etat au sens de la présente loi, quels sont ses objectifs, leurs caractéristiques principales, quel rôle auront les parents dans le cadre scolaire, quel rapport existera-t-il entre les parents et les enseignants, quelle sera la situation des écoles privées et de celles disposant d’un « concordat », comment sera l’enseignement de la religion dans ce cadre et si la religion catholique sera enseignée dans les écoles publiques ».
Ceci constitue également une préoccupation de l’ensemble de la Conférence épiscopale qui voit ce thème être inscrit dans son agenda comme l’un des principaux points à discuter (voir Fides 10/11/2010). (CE) (Agence Fides, 11/11/2010)


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