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Rome (Agence Fides) - La principale Maison pharmaceutique européenne a permis à la société kényane d’utiliser ses propres brevets pour commencer la production de médicaments antirétroviraux génériques contre le SIDA et, en compensation, elle recevra 5% du produit de la vente des médicaments qui seront répandus au Kénya, mais aussi en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi et au Rwanda.
La bataille pour obtenir des produire des « copies » des antirétroviraux pour combattre le SIDA, dont les prix actuels, même s’ils ont bien diminué sont encore trop élevés pour la plus grande majorité des Africains, est une des principales batailles des organisations pour la défense des malades ; elle a été menée précisément par de nombreux gouvernements.
Le Kénya est le deuxième pays africain qui obtient cette possibilité. Le premier avait été l’Afrique du Sud au mois de juillet dernier.
L’Afrique est le continent de loin le plus touché par le SIDA : on estime que 500 personnes meurent chaque jour du SIDA au Kénya, et 9% environ de la population totale de 32 millions d’habitants, sont séropositifs ; ces malades occupent entre 50% et 60% des lits disponibles dans les hôpitaux. Avec la production des médicaments « copies », le prix des cures antirétrovirales devraient baisser très fortement, jusqu’à 50%. (A.P.)
(Agence Fides, 21 octobre 2004, 21 lignes, 228 mots)
