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Bujumbura (Agence Fides) - Pour tenter de résoudre la question électorale complexe du Burundi, un sommet régional s’est ouvert le 14 octobre auquel participent les principaux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique centrale et orientale.
Le Pays traverse une phase très délicate. Le 31 octobre, se termine en effet la période de transition et des il devrait y avoir des élections. Mais le 30 septembre dernier, le référendum a été remis à une date ultérieure non précisée : le référendum avait pour but l’approbation de la nouvelle Constitution. En conséquence, les élections elles aussi ont été renvoyées à plus tard.
Les institutions actuelles sont « transitoires » parce que le Parlement et le Présidence ont été établis sur la base des accords de Arusha en Tanzanie en 2000, et ils prévoient un partage alterné du pouvoir entre les Hutus et les Tutsis. Le schéma complexe qui prévoit une alternance tous les 18 mois a pour but de surmonter les méfiances réciproques entre les groupes rivaux qui sont en lutte depuis des années.
D’après des diplomates présents à Nairobi, la proposition qui sortira de ce sommet est de prolonger jusqu’aux élections le mandat du Président actuel, M. Domitien Ndayizeye, qui arrive à échéance le 1° novembre. (L.M.)
(Agence Fides, 14 octobre 2004, 19 lignes, 216 mots)
