AMERIQUE/BRESIL - L’attention aux réfugiés et aux migrants les plus vulnérables: femmes, enfants et personnes âgées

mercredi, 14 juillet 2010

Brasilia (Agence Fides) – Aujourd’hui à Brasilia (DF) s’est ouverte la sixième Rencontre nationale des réseaux de protection, organisée par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (ACNUR) et par l’Institut de migration et droits de l’homme (IMDH). La rencontre, qui se déroule du 13 au 15 juillet, réunit plusieurs institutions de la société civile impliquées dans l’accueil et dans l’assistance aux migrants et réfugiés au Brésil. Le Comité national pour les réfugiés (CONARE) participe également à la rencontre, dont le thème est « L’attention aux réfugiés et aux migrants dans des cas de vulnérabilité : femmes, enfants, personnes âgées ».
De la note que la Conférence épiscopale du Brésil (CNBB) a envoyée à l’Agence Fides, on apprend que la cérémonie d’ouverture a vu la présence du représentant de l’ACNUR au Brésil, Andres Ramirez, et du président du Conseil national pour l’immigration, Paul Sergio Almeida. Les intervenants ont abordé les problèmes de l’intégration des réfugiés au Brésil et la politique nationale sur l’immigration. Pour Andres Ramirez, il est important que les politiques de protection soient en quelque sorte d’inclusion : « Malheureusement, dans beaucoup de situations, les groupes les plus vulnérables comme les femmes, les enfants et les personnes âgées, sont marginalisés ou oubliés par les agents de protection. Nous devons garantir, notamment par des actions très déterminées, qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs principales difficultés ».
Selon la responsable du Secteur de pastorale de la mobilité humaine de la CNBB et directrice de l’Institut de migration et droits de l’homme, Sœur Rosita Milesi, le fait de réunir des organisations provenant de différentes régions du pays permet d’améliorer les conditions de travail des opérateurs du réseau de protection, et permet l’échange d’expériences en faveur de la population des réfugiés. « Le Brésil est de plus en plus disposé à recevoir les réfugiés et à leur fournir une nouvelle patrie, une nouvelle maison. Les institutions de la société civile qui forment les réseaux de protection et d’intégration dans le pays, sentent la nécessité d’une plus grande formation de leurs opérateurs et collaborateurs dans cette action humanitaire » a affirmé Sœur Rosita. (CE) (Agence Fides, 14/07/2010 Lignes 30 Mots 366)


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