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Luanda (Agence Fides) – Le Président de l’Association des enfants défavorisés de l’Angola, dans son intervention sur Radio Ecclesia, a affirmé que son organisation a enregistré une forte augmentation des cas de travail de mineurs dans le pays. D’après Joaquim Dalas, l’exploitation des mineurs est un phénomène répandu dans tout le pays, sans que les autorités n’interviennent pour l’arrêter. “Dans toutes les provinces où nous nous sommes rendus nous avons toujours trouvé des cas de travail de mineurs, y compris dans la capitale du pays. Dans toutes les zones périphériques de Luanda le travail des mineurs est répandu” a ajouté le Président de l’Association. La pauvreté qui affecte la majorité des familles angolaises et le taux élevé d’analphabétisme sont les causes principales de ce phénomène. “Les raisons du travail des mineurs sont multiples : négligence des parents, manque de connaissance de leurs droits des et des problèmes dérivants de la pauvreté”. Pour réduire le travail des mineurs, Joaquim Dalas souhaite la création d’un programme de soutien aux familles dans des conditions d’extrême pauvreté : “Il serait bon que le gouvernement ait un programme de soutien pour les familles les plus vulnérables et/ou sans activité”. Ceci créerait les conditions pour passer à la phase suivante, c’est-à-dire à l’éradication du travail des mineurs, avec le soutien de la société civile, comme le recommande l’Organisation Internationale du travail. L’Angola est l’un des principaux producteurs de pétrole et de diamants en Afrique, mais la richesse produite n’est pas encore pleinement utilisée au bénéfice de la population. (L.M.) (Agence Fides 16/6/2010 ; 18 lignes, 252 mots)
