ASIE/CORÉE DU SUD - Au milieu des tensions Nord-Sud, l’Église relance la réconciliation

vendredi, 11 juin 2010

Séoul (Agence Fides) – Tandis que la tension entre le Nord et le Sud de la Corée a atteint des niveaux très élevés, qui n’ont pas été enregistrés depuis des années, l’Église catholique coréenne recommence à lancer un appel pour l’unité et la réconciliation. C’est ce qu’elle fait, comme cela est communiqué à Fides, en encourageant tous les croyants et tous les hommes de bonne volonté à participer à la “Journée de prière pour la Réconciliation et l’Unité du peuple coréen” qui a lieu dans tout le pays le 20 juin prochain. Le thème choisi est “Heureux les artisans de paix parce qu’ils seront appelés fils de Dieu” (Mt 5,1). Comme il l’explique à Fides, Mgr Lucas Kim Woon-hoe, président de la Commission pour la Réconciliation du peuple coréen, au sein de la conférence épiscopale, “il est évidemment urgent de mener une vaste sensibilisation des consciences sur le thème de la paix”. Le récent accident de la corvette sud-coréenne Cheonan, qui a coulé, selon certains à cause d’une torpille nord-coréenne – épisode qui a généré la crise politique – “nous a fait prendre conscience combien la paix que nous avons maintenue jusqu’à aujourd’hui est superficielle et vulnérable”, a-t-il déclaré. Encore plus, ajoute-t-il, “coexistence pacifique, réconciliation et unité deviennent des paroles et des objectifs très importants”. C’est justement dans le but de prévenir de nouveau conflit et de maintenir la paix dans la péninsule coréenne, que les évêques ont demandé aux fidèles différentes tâches, en vue de la Journée du 20 juin : prier sans cesser pour la paix : se comporter comme d’authentiques ouvriers de paix ; prendre soin des personnes et des familles qui souffrent à cause de la division du peuple coréen ; continuer l’œuvre d’aide humanitaire aux frères du Nord ; alimenter l’espérance d’un avenir meilleur. “Il n’est pas facile d’obtenir la paix, qui doit être construite par tous”, a souligné Mgr Kim. “Mais c’est un pas nécessaire : nous devons lutter contre le mal qui mène à la guerre et à la division, et accomplir tous ensemble un grand effort pour le bien commun”. (PA) (Agence Fides 11/6/2010 ; 25 lignes, 358 mots)


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