EUROPE / ITALIE - Trois brèves questions posées par l’Agence Fides sur la nouvelle Université Européenne de Rome, au Père Paolo Scarafoni, Recteur de l’Athénée Pontifical « Regina Apostolorum

vendredi, 1 octobre 2004

Rome (Agence Fides) - L’Université Européenne de Rome est née, mais n’est pas reconnue légalement par l’Etat. L’organisme promoteur est la Congrégation religieuse catholique des Légionnaires du Christ, Congrégation fondée en 1941 au Mexique, et répandue dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique. Elle dirige 22 Instituts de formation de niveau universitaire, dont 12 universités, et 158 écoles. La nouvelle Université s’insère dans ce réseau et naît ainsi avec une forte vocation internationale.
Le Père Paolo Scarafoni, L.C. Recteur de l’Athénée Pontifical « Regina Apostolorum » répond à l’agence Fides.

Pourquoi l’Université Européenne ?
Le titre même fait voir que l’horizon de cette Université est un horizon européen international. Nous sommes en Europe, et l’effort culturel ne peut plus être actuellement adressé à la nation ou au lieu concret, mais doit aussi avoir ce nouvel horizon. Elle est appelée Européenne dans la mesure où c’est l’avenir qu’il faut construire ; de Rome, parce qu’elle recueille tout le trésor du passé que nous avons derrière nous, c’est-à-dire la culture classique, et aussi le christianisme qui a su interpréter la culture classique et de nombreuses cultures, et a offert à l’Occident des expressions très élevées qui peuvent être un point de référence valable pour la construction de l’Europe. Le nom d’Université Européenne de Rome met en évidence le lien entre l’ancien qui reste et le nouveau qui se construit : dans la parole Rome, se concentre le meilleur de l’humanisme classique grec et romain qui est sublimé par le christianisme.
Les objectifs ?
Ceux de toutes les Universités : la formation intégrale des élèves et des étudiants, en tenant compte de tous les facteurs complexes qui entrent dans la formation intégrale avec une attention spéciale accordée aux étudiants. Puis, la recherche dans les domaines humanistes. Les cours de doctorat seront au nombre de quatre : philosophie, sciences historiques, psychologie, sciences juridiques, et tous répondent à des demandes très actuelles comme la nécessité d’une législation des valeurs, regarder vers le passé, vers l’histoire, pour s’inspirer, et la formation avec une attention toute spéciale à la famille.
Pourquoi Rome ?
Rome est probablement la ville en Europe qui compte le plus grand nombre d’étudiants. Dans cette situation, je crois que, à présent qu’il y a la possibilité de le faire, sont légitimes les propositions même culturelles. Elle ne veut pas être une Université qui se superpose aux autres, mais qui a sa personnalité, ses propositions, et s’il y a des personnes intéressées, nous serons bien disposés à leur offrir ce service. Les cours commenceront au mois d’octobre 2005 ; c’est là une phase de préparation : au mois de janvier, on publiera les programmes académiques ainsi que certains événements organisés pour mieux faire connaître notre initiative. (A.P.)
(Agence Fides, 1° octobre 2004, 41 lignes, 481 mots)


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