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Tai Pei (Agence Fides) – “Matteo Ricci, la communion et le dialogue entre la culture chinoise et occidentale” fut le thème de l’intervention du Card. Paul Shan, évêque émérite du diocèse de Kao Hiung, duant le Congrès International qui a eu lieu à l’Université Catholique de Fu Ren dans le cadre de l’Année Ricci, qui rappelle les 400 ans de la mort du missionnaire jésuite, survenue à Péquin le 11 mai 1610. Le Card. Shan a divisé son intervention en cinq parties : introduction ; le respect de Matteo Ricci pour la culture chinoise ; la connaissance e Matteo Ricci de la culture chinoise ; Matteo Ricci et la communion entre la culture chinoise et celle occidentale ; conclusion. Le cardinal a souligné la contribution inestimable de son confrère jésuite car “il a ouvert la porte chinoise blindée de la dynastie Ming”, “il est devenu un pont pour l’échange culturel entre la Chine et l’Occident”, et “il a dans le même temps porté l’Évangile de Jésus Christ en Chine en fondant ainsi l’Église locale chinoise”, “il a expliqué la foi en Dieu avec les concepts chinois” et “il s’est fait le témoin de sa foi par sa propre vie et par tout se qu’il était”. Par ailleurs, le card. Shan a mis en évidence le fait que le P. Matteo Ricci a anticipé le Concile Vatican II, déjà quatre siècle avant, en énonçant les trois principes du dialogue interreligieux : “respect réciproque, connaissance réciproque, collaboration sincère”. Le secret de son succès missionnaire réside dans l’étude diligente, dans la connaissance et dans le respect de la culture chinoise sans aucune “vénération aveugle”. “Il a apporté la science occidentale en Chine avec humilité, il a réformé la cours chinoise pleine d’inutiles théories”, et tout cela – a souligné le card. Shan – est la conséquence d’une actualité plus que jamais importante pour la mission de l’évangélisation dans le monde chinois d’aujourd’hui. (NZ) (Agence Fides 08/05/2010 – 21 lignes, 317 mots)
