AMÉRIQUE/BRÉSIL - Les vandales détruisent une image de la Vierge du Perpétuel Secours dans l’église de Vila Operária

samedi, 17 avril 2010

Teresina, Piaui (Agence Fides) – Durant les derniers jours de mars, s’est produit un épisode de vandalisme dans l’église rédemptoriste de Saint Joseph Ouvrier à Teresina, Brésil. Le gardien a informé le curé que quelqu’un s’était introduit dans l’église et avait déclenché l’alarme. L’intrus s’était introduit à travers les bouches d’air. S’attendant à un vol, le gardien de l’église est resté surpris de voir que rien n’avait été volé, mais que le visage de l’image de la Vierge du Perpétuel Secours avait été défiguré et détruit. Dans la note envoyée à Fides, avec la photo liée, on peut voir la belle icône mariale, apportée de Rome dans cette église, avec la bénédiction du Pape, il y a environ 47 ans. Durant tout ce temps, elle a été vénérée dans cette église même, qui l’avait laissé une seule fois être transportée à San Paolo, pour être restaurée, après un premier acte de vandalisme. Dans l’histoire de l’église c’est la quatrième fois que se produit une intrusion malveillante, et chaque fois pour abîmer l’œuvre d’art sacrée. Le curé, le Père Iridian Gonçalves, C.Ss.R., a fortement condamné l’acte de vandalisme accompli par des personnes qui ne respectent pas la foi des autres. Durant les précédents épisodes, l’acte de vandalisme a toujours eu lieu de la même manière : lacération du visage de l’image du Saint ou de l’icône. “Les alarmes sonnaient, mais quand nous sommes arrivés, l’icône était déjà totalement détruite. Ce qui est le plus surprenant, c’est la brutalité de l’acte de vandalisme” a affirmé le curé. L’acte de vandalisme est l’objet d’une enquête de la part des forces de l’ordre local qui ont interrogé quelques témoins et qui sont en train de rechercher les coupables. Les paroissiens sont bouleversés, et l’un d’eux, Maria de Jesus Santos, 54 ans, a affirmé : “C’est la seconde fois, en moins de deux ans, que cette icône de la Vierge subit un acte de vandalisme. C’est inacceptable et irrespectueux pour ma foi et pour tout ce que je vénère et je crois depuis que je suis enfant”, a-t-elle affirmé. (CE) (Agence Fides, 17/04/2010 ; 21 lignes, 344 mots)


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