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Port-au-Prince (Agence Fides) – Tout de suite après les premières urgences qui ont suivi le tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier, les jésuites, avec d’autres collaborateurs, ont constitué un “Comité d’urgence haïtien-dominicain” qui se réunit périodiquement pour examiner les nécessités et adapter les interventions d’aide alimentaires et sanitaires selon l’évolution de la réalité. Selon les informations envoyées à l’agence Fides par la Curie généralice, les jésuites ont aussi constitué un petit comité de cinq personnes, dont le siège est au noviciat de Tabarre, pour la mise en point d’un projet de reconstruction, une fois que sera surmontée la phase d’urgence. Le dimanche 21 février, un premier essai de ce projet a été l’objet d’une conférence-débat en présence de nombreux invités et des représentants des moyens de communication de Port-au-Prince. “Ce document – déclare le P. François Kawas, coordinateur du Comité d’urgence – sera communiqué aux responsables politiques et aux autres. Des rencontres seront aussi organisées avec les responsables des agences des Nations Unies pour leur faire entendre la voix de la population, en particulier des plus pauvres qui n’ont pas de voix, que ce soit sur l’aide d’urgence, ou encore sur l’avenir de la reconstruction du pays”. Dans un autre communiqué, le P. Kawas, en se référant toujours au travail du Comité, écrit : “Nous avons examiné ensemble les difficultés, les succès et les aspects qui doivent être améliorés. La grande préoccupation est de trouver des logements pour la population. La situation reste très précaire dans les habitations de fortune. L’assistance sanitaire a été excellente pour les soins d’urgence, mais les conditions hygiéniques restent précaires”. Comme on le voit, en même temps que ces aides immédiates, a été également mis en branle un projet pour l’avenir, pour faire renaître l’espérance. (SL) (Agence Fides 22/02/2010 ; 21 lignes, 292 mots)
