AMERIQUE/VENEZUELA - Les évêques: face à la violence nous devons promouvoir l’amour et le respect pour la vie

mardi, 26 janvier 2010

Caracas (Agence Fides) – Les archevêques et évêques du Venezuela, au terme de leur XCVIIIe Assemblée ordinaire, ont envoyé un communiqué à tout le peuple vénézuélien. Le document est divisé en trois parties et une conclusion.

Dans la première partie, intitulée “Notre réalité”, les évêques relèvent que « notre pays vit une situation sociale, politique et économique qui dénote un éloignement de Dieu » et continuent : « Nous sommes très préoccupés par les actions et les déclarations des représentants du gouvernement qui minent l’esprit démocratique ». Ils dénotent ensuite le peu de transparence dans l’utilisation des fonds publics, et en même temps la croissance de la violence, de l’insécurité et de la criminalité.
Concernant les « critères nécessaires », exposés dans la seconde partie, l’épiscopat vénézuélien rappelle : nous sommes un pays qui cherche la paix et l’harmonie sociale. La foi des chrétiens doit être clairement manifestée, et pas seulement dans la rencontre intime avec Jésus-Christ. La construction de la nouvelle société relève de la compétence non seulement de ceux qui détiennent une quelconque autorité, mais aussi de tous. Il faut toujours aller à la recherche d’un dialogue fructueux.
Les propositions des évêques sont les suivantes: promouvoir les principes et les valeurs chrétiennes; la nécessité d’un dialogue comme unique voie pour résoudre les problèmes; le respect des décisions prises par la population au référendum de décembre 2007 avec le rejet de la proposition de réforme constitutionnelle ; le contrôle de l’utilisation des fonds publics ; l’engagement commun de tous pour promouvoir l’amour et le respect de la vie. Puis l’épiscopat adresse plusieurs recommandations : « A nos concitoyens nous disons : il faut maintenir l’esprit civique de patriotisme, que l’on montre aussi en dénonçant les injustices. Aux autorités : il faut agir correctement en suivant un processus juste, appliquer avec modération et objectivité les sanctions pénales. A tous nous rappelons le respect déférent de la dignité de la personne humaine et de la promotion des droits et des devoirs ». Il faut par ailleurs considérer de toute urgence une politique de respect de l’environnement.
En conclusion du document, les évêques réaffirment assumer leur engagement pastoral « de cheminer avec tous, en travaillant avec nos meilleurs énergies pour atteindre cet objectif ».
(CE) (Agence Fides, 26/01/2010 Lignes 32 Mots 388)


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