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Lilongwe (Agence Fides) - La paroisse Saint Louis de Montfort à Balaka a choisi la solennité de l’Epiphanie pour commencer l’année de préparation du Jubilé d’or -les cinquante ans- de la mission de Balaka. « Il s’agit d’un évènement particulier car l’espérance de vie au Malawi est au-dessous de quarante ans et le jubilé de 50 ans représente presque trois générations » dit à l’Agence Fides le P. Piergiorgio Gamba, missionnaire Montfortain, qui depuis trente ans travaille au Malawi.
Née en 1961, la paroisse de Balaka s’était détachée de la mission d’Utale 1, qui l’année dernière a célébré ses cent ans de présence dans ce qui est aujourd’hui le diocèse de Mangochi. La petite agglomération de maisons le long de la voie ferrée qui avait pris le nom de Balaka avait été choisie comme centre de la nouvelle mission car elle croissait en nombre et en importance. « Un choix réussi : la mission sortait des bois et descendait des montagnes pour apporter sa présence dans la ville » commente le P. Gamba. “Aujourd’hui Balaka est la mission la plus grande du diocèse et compte plus de soixante-dix mille catholiques”.
Selon le P. Gamba, l’année de préparation au Jubilé de la mission est une « année de grâce qui fera émerger les points forts de la présence de l’Eglise dans ce coin du monde. Le dialogue de l’Eglise avec la ville de Balaka a certaines caractéristiques propres : la présence et les œuvres dans le domaine éducatif des Sœurs Canossiennes et des Frères Maristes ; le séminaire intercongrégationnel de philosophie des Comboniens, des Carmes, des Pères Spiritains, des Pères Blancs et des Montfortains, le Couvent des Sœurs de la Blessed Virgin Mary, la typographie de la Montfort Media, la Télévision Luntha… »
Selon le missionnaire, Balaka « est devenue centre de district, mais reste principalement liée à l’agriculture même si l’installation d’une récente communauté de chinois, qui implantent un grand centre de fabrication du coton et la carrière prévue de clinker, à partir de laquelle on tire le ciment, est un facteur de croissance pour la ville à condition que soit résolu le problème du manque d’administration stable et acceptée par tous ». (L.M.) (Agence Fides 7/1/2010 Lignes 27 Mots 380)
