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Buenos Aires (Agence Fides) – La Journée du malade vient d’être célébrée en Argentine, centrée cette année sur la grippe A et sur la dengue. « Ecoute-le, aime-le, annonce-lui le Christ, notre espérance » : c’est le titre du document adressé autant aux malades qu’à leurs familles, diffusé par la Commission de la pastorale du salut de la Conférence épiscopale.
« Le menace de la dengue et de l’influence A, lit-on dans le message signé par le Président de la Pastorale de la santé, Mgr Luis Stöckler, nous ont rendu conscients du fait que n’importe qui peut tombé malade de façon soudaine, et même perdre la vie. Mais ce danger a été un motif pour apprendre à être responsables et à nous protéger les uns les autres ».
Il a été demandé par la Pastorale archidiocésaine de la santé de Corrientes que dans chaque paroisse on puisse former une équipe qui développe les activités, « en proposant de donner un nouvel élan au travail en faveur de nos frères souffrants ». « Nous souhaitons que la Journée du malade réveille dans nos communautés un fort sens de solidarité. Que les enfants découvrent la mystérieuse présence de Jésus dans leurs frères malades. Que les jeunes, notamment les femmes, considèrent que le Seigneur pourrait les appeler à se consacrer à la défense et au soin de la vie. Que nos parents malades et les personnes âgées puissent avoir confiance dans la générosité de leurs frères et de leurs enfants. Et qu’ils puissent compter sur la proximité des prêtres et des amis de nos communautés ecclésiales ».
Un autre motif de préoccupation des évêques est la question du trafic de médicaments faux ou périmés qui causent de graves problèmes sanitaires et économiques, au détriment des populations les plus pauvres des pays en voie de développement. Il n’est pas possible de rester indifférent aux besoins croissants et toujours nouveaux de notre époque, admonestent les évêques argentins, qui soulignent que l’annonce chrétienne doit aider à réveiller le sens de solidarité à l’intérieur de la communauté nationale et redécouvrir la signification du mystère de la souffrance. (AP) (10/11/2009 Agence Fides; Lignes:26; Mots:365)
