ASIE/CHINE - Une participation nombreuse aux voeux perpétuels de cinq religieuses de la Congrégation des Franciscaines de Jésus Enfant, prononcés le premier dimanche du mois missionnaire

lundi, 12 octobre 2009

Yi Chang (Agence Fides) – Cinq religieuses de la Congrégation des Franciscaines de Jésus Enfant du diocèse de Yi Chang ont prononcé leurs vœux perpétuels le premier dimanche du mois missionnaire d’octobre. Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, la célébration a été présidée par l’Evêque du lieu, Mgr Lv Shou Wang, et concélébrée par 25 prêtres, du diocèse et d’autres diocèses. Vingt-quatre consoeurs et plus de quatre cent fidèles ont aussi participé à ce moment de joie pour les religieuses, leur congrégation et le diocèse. La longue histoire de l’évangélisation du diocèse de Yi Chang, de la province de Hu Bei, remonte à 1661, grâce au père jésuite français Jacobus Motel, puis au père jésuite italien Francesco Noel, de 1702 à 1719. En 1870 le Saint-Siège confia la mission d’E Nan, dont Yi Chang faisait partie, aux Franciscains belges. Le Vicariat apostolique fut institué en 1924, puis le diocèse en 1946, année où fut instituée la hiérarchie chinoise. Aujourd’hui le diocèse compte plus de 25.000 fidèles, 22 prêtres, 40 religieuses de la Congrégation des Franciscaines de Jésus Enfant, 6 paroisses avec 13 églises, 8 stations missionnaires.
La Congrégation des Franciscaines de Jésus Enfant compte au moins trois initiateurs dans son histoire : Mgr Alessio Maria Filippi, OFM, Mgr Benjamin Christiaens, OFM, et Mgr Theotime Verhaeghen OFM, qui réunirent un groupe de sœurs qui observèrent la vie communautaire. Sur ce solide fondement, Mgr Modest Eueraets, OFM, fonda la Congrégation des Franciscaines de Jésus Enfant le 18 novembre 1906, avec 7 novices, confiant leur soin spirituel au P. Mancel Sterckensies, OFM. Cinq ans plus tard, on comptait déjà 45 religieuses. Une branche de la congrégation fonda la communauté de Taipei en 1957. Après la révolution culturelle, le diocèse de Yi Chang décida de redonner vie à la congrégation. Aujourd’hui les religieuses sont actives dans les domaines pastoral et médical. Par ailleurs, elles travaillent aussi dans la typographie en collaboration avec des organismes séculiers. (NZ) (Agence Fides 12/10/2009 – lignes 27, mots 346)


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