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Santiago du Chili (Agence Fides) – « Nous vivons un moment privilégié pour louer et remercier le Seigneur des nombreux dons que nous avons reçus tout au long de notre histoire républicaine, et aussi avant la naissance de notre patrie indépendante ». Ce sont les paroles du Cardinal Javier Errázuriz Ossa, Archevêque de Santiago du Chili, pendant la messe de commémoration du 199e anniversaire de l’indépendance de la nation chilienne (18 septembre 1810), dans la cathédrale métropolitaine Saint Jacques.
« Il arrive souvent que nous nous dispersions et que nous ne mettions pas en valeur les dons reçus, que nous ne vivions pas nos journées avec gratitude et joie » - a ajouté Mgr Errázuriz, en soulignant que « nos concitoyens qu’habitent l’amertume, l’indifférence ou la tristesse, voire le pessimisme et le manque d’espérance, sont toujours les plus nombreux ». D’où l’importance de la célébration du 18 septembre, « qui veut nous inviter à profiter de ces jours de fête et à prolonger de tout cœur la joie de notre action de grâce ». Le Cardinal a ensuite souligné que toute célébration du 18 septembre « nous invite à faire mémoire de ce qui nous appartient », en s’adressant « surtout à Dieu, Créateur et Père, source et origine de tout bien ». Selon l’Archevêque de Santiago du Chili, le premier don pour lequel il faut rendre grâce est celui de la vie, donc de la famille, des préoccupations des enfants, des valeurs qui donnent raison à l’existence, la patrie et son histoire. Significative est la façon dont le pays a affronté la crise économique, dont l’effet « a été moins grave par rapport à la majorité des autres pays. Nous constatons avec gratitude l’unité avec laquelle nous y avons fait face », a ajouté le Cardinal. Il a aussi parlé de la loi générale sur l’éducation, la transparence du pouvoir judiciaire, l’augmentation des crèches gratuites et l’attention aux victimes de la violence à l’intérieur de la famille.
En vue de la prochaine campagne électorale, le Cardinal Errázuriz a ajouté : « Nous désirons une compétition politique sereine, dans laquelle les candidats exposent leurs programmes avec une transparence sincère et avec réalisme, sans discréditer les adversaires », car « réveiller des passions et des refus par l’offense n’est pas un signe de noblesse personnelle ni de confiance en les personnes, que nous devons considérer comme capables de choisir avec sérénité, selon les mérites et des programmes réels que les différents candidats soumettent à l’électorat ». Concluant son homélie, l’Archevêque de Santiago a proposé un cadeau en vue du Bicentenaire de la naissance de la patrie : « Que le Chili soit de plus en plus une table pour tous, de sorte que tous nous vivions dans la gratitude envers Dieu et nos frères, avec joie et espérance, justice et paix ». (GT) (Agence Fides 21/9/2009 Lignes 33 Mots 490)
