AMERIQUE/COLOMBIE - Les évêques d’Equateur, du Venezuela et de Colombie aux gouvernants des trois nations: “C’est seulement par l’union et le partage de notre passé, de nos talents et de notre patrimoine religieux et moral que nous pouvons dépasser la misère et la pauvreté”

Bogotá (Agence Fides) – Les présidents de la Conférence épiscopale de l’Equateur, du Venezuela et de la Colombie, au terme de la rencontre du 4 septembre, ont exhorté leurs compatriotes et gouvernants à résoudre les tensions par le dialogue, générant en même temps une « culture de paix et de fraternité » qui favorise le développement des trois pays.
Dans l’imminence des célébrations pour le bicentenaire de la naissance des trois nations, les présidents des Conférences épiscopales respectives, Son Exc. Mgr Antonio Arregui (Equateur), Son Exc. Mgr Ubaldo Santana (Venezuela) et Son Exc. Mgr Rubén Salazar (Colombie) ont exhorté les hommes politiques à « dépasser tout type de sentiments négatifs ou de difficultés idéologiques, qui peuvent gêner le dialogue sincère et constructif à la recherche de la concorde ». Les besoins et les intérêts des citoyens des trois nations –lit-on dans la déclaration publiée au terme de la rencontre- « exigent des gouvernants qu’ils travaillent avec imagination, se fondant sur les nombreux motifs d’unité qu’heureusement nous possédons ».
Même dans leurs fracas, les débats politiques et idéologiques ne doivent jamais faire perdre de vue l’objectif principal, ni que « c’est seulement par l’union et le partage de notre passé, de nos talents et de notre patrimoine religieux et moral que nous pouvons dépasser la misère et la pauvreté qui touche une grande partie de nos populations urbaines, rurales et indigènes ». La solution à ces maux exige, selon les trois présidents, une vision clairvoyante, « qui dépasse les nationalismes particuliers et qui s’ouvre à la fraternité sans frontière, comme l’avaient rêvé nos ancêtres qui donnèrent leur vie pour la liberté ».
En invitant ensuite tous les membres du Peuple de Dieu à “contribuer activement à la création d’une culture de paix et de fraternité”, les évêques ont mis en évidence la nécessité de « renforcer les droits sociaux et culturels par un équilibre des fonctions publiques, pour éviter la concentration et l’aspect arbitraire du pouvoir ».
De leur côté, les Eglises locales de l’Equateur, du Venezuela et de la Colombie ont pros l’engagement de réaliser « des programmes pastoraux qui promeuvent la culture de la vie, de la solidarité et de la cohabitation ». En conclusion, les présidents des Conférences épiscopales ont exprimé le souhait que l’imminente célébration du bicentenaire de l’indépendance des trois nations « nous retrouve unis, avançant sur les sentiers de la justice et de la paix, sous la protection maternelle de la Très sainte Vierge Marie ». (GT) (Agence Fides 8/9/2009; lignes 34, mots 454)