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Rome (Agence Fides) – Il est facile de juger celui qui étend la main pour te demander une petite pièce, ou celui qui s’endort ivre sur le trottoir, ou déambule, drogué, sans but, à travers la foule : on s’écarte apeuré par la vue du pestiféré. Les pauvres font peur, car la pauvreté peut toucher chacun d’entre nous à l’improviste. Sommes-nous vraiment convaincus qu’il a choisi sa souffrance ? La pauvreté, les immigrants, brisent le rêve de la vie. Et qu’est-ce donc que le bonheur, si ce n’est la somme du bonheur de tous ? Nous pouvons nous aussi nous retrouver dans ces situations. La pauvreté n’est pas maigre, elle est grosse, nourrie par notre indifférence, incapables que nous sommes de comprendre la différence entre la charité et l’aumône. (Luca De Mata) (Anticipation de la troisième émission du programme télévisé “La valise ficelée”, une enquête sur les flux migratoires et les nouvelles formes d’esclavage dans le monde, qui passera sur les ondes de Rai Uno le 13 juillet, en deuxième partie de soirée). (Agence Fides 8/7/2009 ; 11 lignes, 172 mots)
