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Rome (Agence Fides) – La crise financière et économique qui a frappé les Pays industrialisés, les Pays émergents et les Pays en voie de développement, montre de manière évidente comment il faut repenser certains paradigmes économico-financiers qui ont été dominants durant ces dernières années. Aussi, votre Fondation a bien fait d’aborder, lors du Congrès International qui s’est tenu hier, le thème de la recherche et de l’indication des valeurs et des règles auquel le monde économique devrait s’attacher pour être une modèle nouveau de développement plus attentif aux exigences de la solidarité, et plus respectueux de la dignité humaine ». C’est en ces termes que le pape Benoît XVI s’est adressé aux Membres de la Fondation « Centesimus Annus - Pro Pontifice » reçus en audience le 13 juin à l’occasion de leur Réunion annuelle.
Le Saint-Père a exprimé sa satisfaction pour les questions étudiées par le Congrès du jour précédent : « En particulier, les interdépendances entres institutions, société et marché, en partant, en accord avec l’Encyclique ‘Centesimus Annus’ de mon vénéré Prédécesseur Jean Paul II, de la réflexion selon laquelle l’économie de marché… peut être reconnue comme voie de progrès économique et civil seulement si elle est orientée vers le bien commun. Mais cette vision doit aussi s’accompagner de l’autre réflexion selon laquelle la liberté dans le secteur de l’économie doit s’encadrer ‘dans un solide contexte juridique qui la mette au service de la liberté humaine intégrale’, une liberté responsable, ‘dont le centre est éthique et religieux’ (n° 42) ».
Le Saint-Père a exprimé le souhait que les enquêtes faites durant le cours des travaux, « en s’inspirant aux principes éternels de l’Evangile, élaborent une vision de l’économie moderne respectueuse des besoins des faibles ». Puis, il a rappelé que sera publiée prochainement son Encyclique consacrée au vaste thème de l’économie et du travail, dans laquelle, « seront soulignés les objectifs qui sont, pour nous chrétiens, les objectifs à suivre, et les valeurs à promouvoir et à défendre sans se lasser, afin de réaliser une cohabitation vraiment libre et solidaire ». Enfin, le Saint-Père s’est réjoui du travail de la Fondation en faveur de l’Institut Pontifical d’Etudes Arabes et d’Islamisme (PISAI), « dont les finalités, partagées par vous, ont pour moi une grande valeur pour un dialogue interreligieux toujours plus fécond ». (S.L.)
(Agence Fides, 15 juin 2009 )
