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La Paz (Agence Fides) – La Conférence Épiscopale Bolivienne (CEB) a lancé un processus de restructuration, planifié sur trois ans, et qui va être mis à exécution durant ces mois. C’est ce qu’explique le Père Eugenio Scarpellini, Secrétaire Adjoint de la CEB.
Les motivations qui ont poussé les évêques à mettre en avant cette réflexion et ce processus sont nées de l’impulsion donnée par Aparecida et par d’autres instances de l’Église, lesquelles demandent un renouvellement pastoral, un esprit nouveau et le désir de mettre l’Église en état permanent de Mission, afin que tout baptisé découvre être fils de Dieu et découvre la mission à laquelle il est appelé.
Un autre des motifs concerne le fait que le Conseil Épiscopal Latino-américain (CELAM) travaille avec une structure différente de celle de la Conférence Épiscopale Bolivienne, et c’est pour cela qu’il est nécessaire d’adapter le chemin de la CEB à celui du CELAM. “La Conférence Épiscopale stimule un renouvellement qui puisse s’adapter vraiment aux défis qui sont actuellement dans l’Église ; l’actuelle structure remonte à 20 ans : sans doute, les progrès de la modernité et les réflexions théologiques pastorales ont changé, tandis que les structures sont appelées à assumer ces nouveaux défis”, a expliqué le Père Scarpellini.
La pastorale d’ensemble représente une autre priorité nécessaire pour l’Église : “il est nécessaire de diriger les travaux vers une meilleure pastorale d’ensemble afin qu’il puisse y avoir un cheminement de l’Église en communion avec la CEB, d’une juridiction à l’autre, en identifiant les nécessités et à travers un accompagnement pastoral”. Comme l’a en outre expliqué le Secrétaire Adjoint, le processus de renouvellement a commencé avec une esquisse de projets présentée à l’Assemblée des évêques et durant les différentes réunions du Conseil Épiscopal Permanent. L’approbation est arrivée lors de la dernière Assemblée du mois d’avril dernier.
Ce projet prévoit trois grandes aires de travail : une aire d’évangélisation, sur le thème de la liturgie, du dialogue œcuménique, de la culture, de la mission et de la catéchèse ; une aire de Communion Ecclésiale dédiée à l’attention envers les familles, les jeunes, le clergé, la vie consacrée, les mouvements ecclésiaux, les communautés ecclésiales de base, la fraternité entre les Églises ; une aire de la Promotion Humaine, dédiée aux espaces d’éducation, à la mobilité humaine, à la pastorale pénitentiaire, aux maisons, aux œuvres de charité et aux autres services similaires. Chaque aire est appelée à travailler de manière totale et en coordination avec les autres.
Comme premier pas, on a demandé aux Secrétaires exécutifs de présenter leur démission. La CEB a accepté ces démissions et elle s’est donné un mois pour que les évêques puissent réfléchir sur ses collaborateurs, qui pourront être renommé parmi ceux qui travaillaient déjà dans la CEB ou qui pourront être de nouvelles personnes.
Le Secrétaire Adjoint de la CEB a enfin exprimé au nom des évêques sa reconnaissance au Secrétaires exécutifs qui ont travaillé jusque là avec générosité et dévouement, travail qui “a permi à cette Église de Bolivie de faire front à beaucoup de défis”. “Je veux les remercier pour leurs efforts et demander au Seigneur qu’il les accompagne et les comble de bénédictions” a-t-il conclu. (RG) (Agence Fides 5/6/2009 ; 38 lignes, 526 mots)
