ASIE/PAKISTAN - Les Missionnaires de la Charité se mobilisent pour l’urgence humanitaire des réfugiés du Swat : “Il faut des aides immédiates ”

Islamabad (Agence Fides) – Dans l’esprit de Mère Teresa, pour être au service des “plus pauvres parmi les pauvres”, les Missionnaires de la Charité au Pakistan se sont mobilisés pour l’urgence humanitaire des réfugiés du Swat, qui continuent à atteindre un grand nombre dans les deux villes d’Islamabad et de Rawalpindi (cf. Fides 13/5/2009).
Selon les informations arrivées à Fides par l’Église locale, les religieuses se sont dirigées vers l’un des campements de fortune, surgi dans la zone de la capitale, Islamabad, dans un espace non urbanisé mais qui est, de fait, en plein milieu de la ville. Ils ont trouvé une situation désastreuse : “Il y a 39 familles qui campent et qui manquent de tout, dans des conditions indicibles. Sans eau, sans nourriture, sans tentes ni couverture. Ils sont exténués après la longue marche, ils dorment à terre, ils n’ont pas le minimum nécessaire pour vivre”, racontent les sœurs à Fides. “Il y a des enfants sous alimentés et malades. Nous essayons de leur porter de la nourriture et des vêtements et nous avons appelé quelques médecins pour qu’ils viennent visiter et soigner les malades. Il faut des aides immédiates parce que ces réfugiés risquent de mourir de fatigue, de faim et de soif”, remarquent les religieuses.
L’Église locale d’Islamabad-Rawalpindi est en train de d’organiser pour contribuer à une assistance, tandis que beaucoup invoquent l’intervention des autorités civiles (ce qui n’est pas encore annoncé) pour l’urgence sociale qui a surgi de manière soudaine dans les deux villes.
Les réfugiés proviennent de la vallée du Swat, où continent les combats entre les militaires pakistanais et les groupes talibans. L’exode est arrivé au cœur des deux grandes villes du Pakistan les plus proches : au moins 2000 familles, subdivisées en 8 campements de fortunes, stationnent dans la territoire de la capitale Islamabad et de Rawalpindi, dans ce qui a été bien vite identifié comme une urgence humanitaire. (PA) (Agence Fides 14/5/2009 ; 22 lignes, 317 mots)