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Zamboanga (Agence Fides) – Vingt-cinq ans sont passés à parler de paix et de réconciliation, à semer l’espérance, à construire le dialogue, le respect et l’harmonie, même dans un contexte traversé par la violence, l’oppression et la haine : le travail du mouvement pour le dialogue islamico-chrétien “Silsilah”, actif depuis un quart de siècle dans les Philippines du Sud (1984-2009), a donné des fruits abondants et a obtenu la reconnaissance du monde entier.
Le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux a envoyé un message d’encouragement dans lequel il affirme que l’on peut contribuer à faciliter le parcours vers la paix entre les personnes et les peuples des différentes religions des Philippines et du monde”, en remarquant l’importance d’une réalité qui promeut les valeurs du dialogue, de l’harmonie et de la réconciliation, spécialement en zone touchée par les conflits.
La Conférence Épiscopale des Philippines a souligné comment “Silsilah” a créé dans le pays “un lien vital entre les chrétiens et les musulmans”, en aidant à surmonter les méfiances et les suspicions réciproques. Le mouvement, affirme-t-on, “a rendu plus facile le passage d’une culture à l’autre” ; il a été et il est un lieu où “l’on peut apprendre à apprécier la religion et la culture d’un autre soi-même”, en mettant en lumière les valeurs communes qui existent entre la religion chrétienne et la musulmane, en contribuant surtout à l’éducation des nouvelles générations, selon le principe du dialogue et de la paix”.
“Silsilah est une expérience unique, parce qu’il n’y a aucun précédent dans l’histoire des rapports islamico-chrétiens”, remarque la “Bishop Ulama Conference”, qui réunit les Évêques et les leaders islamiques des Philippines. Le mouvement “a donné une contribution significative à la promotion d’une compréhension et d’une collaboration réciproques”, en devenant un volant pour “développer un processus authentique de pacification dans cette partie du monde”.
De nombreux messages de félicitations et de congratulation sont parvenus au P. Sebastiano D’Ambra, le missionnaire de Pime, fondateur de “Silsilah” : tous espèrent que le mouvement puisse continuer son œuvre, en s’enracinant toujours plus dans la culture et dans la société des Philippines, en étendant ensuite son esprit et son action dans d’autres parties du monde, surtout dans les zones de conflits. (PA) (Agence Fides 13/5/2009 ; 29 lignes, 366 mots)
