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Dacca (Agence Fides) - Alors que le pays est victime d’inondations catastrophiques, qui ont fait nombre de pertes humaines et des dégâts incalculables, augmentant ainsi la pauvreté des paysans du Bangladesh, La Caritas de Corée envoie dans le pays des aides à court terme et à long terme. Pour le mois de juillet, on a déjà envoyé 96.000 dollars, qui seront distribués par la Caritas locale, à tous les districts du Pays.
C’est la première fois que la Caritas de Corée du Sud, dirigée par Mgr Gabriel Chang Bong-hun, envoie des fonds destinés à d’autres pays : dans le passé, en effet, elle avait toujours offert sa contribution à des projets de solidarité indiqués et réalisés par «la Caritas Internationalis ».
Le projet à long terme prévoit un soutien de trois ans à la Caritas du Bangladesh, pour construire une maison pour handicapés et pour les pauvres. Le Secrétaire de la Caritas de Corée, le Père Paul Jeremiah Hwang Yong-yeon, a déclaré : « Ce projet montre la croissance de la Caritas en Corée, qui aide actuellement, de manière indépendante, des projets de solidarité dans d’autres pays ».
Presque chaque année, à la saison des moussons, la campagne du Bangladesh, un des pays les plus pauvres du monde, est touchée par des inondations ou des cyclones qui causent des dégâts graves aux habitations, aux infrastructures, aux produits de l’agriculture, mais aussi aux personnes ; pour les récentes inondations, on parle de cent morts.
En conséquence de ces événements, une grande partie de la population perd tous ses biens et se retrouve dans des conditions de pauvreté extrême : les gens décident alors d’aller en ville pour trouver un nouveau travail, augmentant ainsi le nombre des personnes qui vivent dans les centres urbains, et en créant de nouveaux déséquilibres sociaux, surpeuplant les bidonvilles et les rangs de la criminalité.
Dans le récent rapport de l’ONU sur l’indice de développement humain, le Bangladesh se trouve à la 138° place sur 177 pays. Les femmes sont parmi les catégories les plus faibles, et 11% d’entre elles meurent avant l’âge de cinq ans. De nombreuses femmes enceintes meurent d’anémie, d’autres fois de tétanos ou d’épilepsie. Une conséquence des problèmes économiques est aussi le chômage, qui est une des raisons de la forte émigration. (P.A.)
(Agence Fides, 19 juillet 2004, 33 lignes, 398 mots)
