AFRIQUE / COTE-D’IVOIRE - Attente pour la décision des partis de l’opposition de rentrer ou non dans le gouvernement d’unité nationale

mercredi, 16 juin 2004

Abidjan (Agence Fides) - En Côte-d’Ivoire on attend la décision du groupe des 7 partis de l’opposition, qui devront décider s’ils retournent dans le gouvernement d’unité nationale, ou s’ils quittent définitivement l’exécutif. Depuis le mois de mars de cette année, les 7 partis ont interrompu leur participation au gouvernement d’unité nationale, pour protester contre la politique du Président Laurent Gbagbo qu’ils accusent d’empêcher la pleine application des accords de paix de Marcoussis.
Malgré ces accords, le pays est toujours divisé, et l’impasse au plan gouvernement a aggravé la situation. « Après que le Président Gbagbo ait licencié, le mois dernier, 3 Ministres de l’opposition, les partis contraires au Président sont toujours devant la décision de la voie à prendre » déclarent nos sources. « On attend incessamment une déclaration de leur part qui devrait préciser s’ils rentrent à plein titre dans le gouvernement d’unité nationale, ou s’ils le quittent ». De son côté la presse ivoirienne déclare que le Président a l’intention de licencier le Premier Ministre M. Diarra, et de dissoudre le gouvernement. « Pour l’instant, ce sont seulement des hypothèses de la presse, sans fondement précis. Mais toutes ces rumeurs ne font qu’accroître la confusion chez les gens ».
Le Présient Gbagbo vient de rentrer des Etats-Unis où il a rencontré le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Kofi Annan. « Sur cette rencontre également, la presse s’est divisée. D’après les journaux proches du Président, ce dernier aurait fait pression sur M. Annan pour que l’ONU s’engage avec plus de force dans les opérations de désarmement des factions ivoiriennes.D’après la presse d’opposition, en revanche, le Secrétaire Général se serait plaint auprès du Président des menaces reçues en Côte-d’Ivoire par le personnel de l’ONU. Certainement, les deux questions ont été abordées, mais on ne connaît pas le détail des entretiens ». (L.M.)
(Agence Fides, 16 juin 2004, 27 lignes, 318 mots)


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