AMERIQUE/ARGENTINE - Le Service pour la Vie remarque que les Lignes curriculaires pour l’éducation sexuelle intégrale contiennent une vision réductrice de l’homme et de sa sexualité.

Buenos Aires (Agence Fides) – Le Service pour la Vie a fait savoir que les Lignes curriculaires pour l’Education sexuelle intégrale, approuvés par le Conseil Fédéral pour l’Education dans le cadre de la Loi n. 26.150 qui actualise le Programme d’Education sexuelle intégrale, contiennent “une forte présence de la perspective du genre”. L’organisation du mouvement universitaire “Fonder” a affirmé que ces initiatives sur l’éducation sexuelle partent d’“une vision réductrice de l’homme et de sa sexualité, en renonçant à parler de la fin ultime et juste de l’éducation sexuelle qui est la formation de la personne pour le don sincère de soi à l’intérieur du mariage”. “Si ces derniers objectifs ne sont pas présentés et qu’en même temps on exalte l’autonomie avec la limitation unique qui vient des questions liées à la santé, les contenus proposés dans les écoles courent le risque de déformer la jeunesse dans une étape fondamentale de la vie et de causer un grave dommage aux générations futures”, dénonce l’organisme en exprimant les objections à la proposition officielle.
De plus, le Service pour la Vie a réalisé une première analyse rapide des contenus des Traits, mettant au point certains aspects importants. L’un de ces derniers concerne les références ambiguës à la famille : “La référence à la famille apparaît rarement, et seulement pour parler des changements qui aurait souffert durant l’histoire ; le rôle primordial que la famille possède dans l’éducation sexuelle des enfants n’est pas suffisamment garanti”. De plus, “on ne propose pas la famille fondée sur le mariage comme l’idéal auquel tient, par sa nature, la formation en cette matière délicate”.
D’autre part “les Traits tendent à exalter l’autonomie de l’individu, sans proposer un idéal de vie auquel la personne devrait tendre”. De cette façon “les limites uniques à l’autonomie surgissent face aux problèmes de santé, auxquels l’élève est appelé à faire attention, mais on ne propose pas de manière positive des voies afin que la personne réalise sa vocation à l’amour dans la famille fondée sur le mariage”.
Les membres du Service pour la Vie déclarent que le texte des Traits n’a pas reçu les contributions des spécialistes qui ont participé aux consultations et qui se sont exprimés sur le thème de la personne et de la famille. Au contraire une vision idéologique du thème a été présentée uniquement, avec une forte perspective du genre et une conception constructive de la société et de la personne dans toutes ses dimensions. “Si tout est construction – affirment-ils – il n’y a alors pas de références sûres qui permettent à la personne de consolider une ‘identité’ et tout devient aussi possible et valide”. Les évêques se sont prononcés également il n’y pas si longtemps en signalant d’importantes erreurs dans les Lignes curriculaires pour l’Education Sexuelle Intégrale (cf. Fides 18/6/2008). (RG) (Agence Fides 26/6/2008 ; Lignes : 37 ; Mots : 485)