Luanda (Agence Fides) – « Nous avons fait beaucoup, mais il reste encore beaucoup à faire ». C’est en ces termes qu’a résumé l’état de l’école en Angola, Mgr Luis Parà Pérez de Onraitra, Président de la Commission Episcopale pour l’Education, dans son discours d’ouverture du 1° Congrès des Ecoles catholiques en Angola. Le Congrès s’est tenu à Luanda du 13 au 17 mai, et a rassemblée 200 personnes représentant les différents Diocèses du Pays.
Le Congrès marque une date historique, parce qu’il intervient dix ans après la libéralisation de l’enseignement et la restitution par le gouvernement des bâtiments scolaires de l’Eglise, nationalisés dans les années 1975. Dans son intervention, Mgr Pérez de Onraitra déclare : « Après l’indépendance, le gouvernement a adopté le système marxiste. En conséquence, on nationalisa les écoles catholiques et les séminaires. Quand le système scolaire marxiste s’est écroulé, le gouvernement a changé de politique. En 1992, le gouvernement a restitué à l’Eglise catholique les séminaires. Les bâtiments se trouvaient dans un état de grande dégradation. Mais l’Eglise a sur prendre en charge ses propres responsabilités ».
Grâce au travail acharné de ces années, à Luanda seulement, il y a 80 écoles catholiques, et en Angola, 150.000 élèves suivent les cours dans les Instituts cathliques, dirigés par 4.200 enseignants. En considération du rôle joué par l’Eglise dans le domaine de l’instruction, le gouvernement est parvenu à un accord de partenariat avec l’Eglise. Comme le souligne Mgr Pérez de Onraitra, « ce protocole n’est pas un privilège pour l’Eglise catholique, mais un bon accord de collaboration. Nous considérons ce protocole comme un devoir et un engagement pour la reconstruction de l’Angola ». (L.M.)
(Agence Fides, 23 mai 2003, 26 lignes, 298 mots)