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San Salvador (Agence Fides) – “Au début du Congrès nous avons affirmé que cet événement, si riche dans son contenu, ne pouvait pas être un point d’arrivée, mais au contraire un point de départ. Aujourd’hui nous renouvelons cette conviction”. Tel est ce qu’affirme Rocío Arujo, Secrétaire du Conseil National pour les Missions (CONAMI) du Salvador, dans son communiqué envoyé à l’Agence Fides en marge du Premier Congrès Missionnaire Salvadorien. Le Congrès a eu lieu du 16 au 18 mai sur le thème “Paroisse Missionnaire, au-delà des frontières”. “Il est donc nécessaire – continue la secrétaire – que nous descendions dans la rue et que nous allions dans nos diocèses et paroisses pour communiquer ce que nous avons vu et entendu”.
Au total 1.750 personnes ont participé au Congrès en représentation des huit diocèses du pays. Pour la Secrétaire du CONAMI, l’événement peut être qualifié d’“expérience de communion ecclésiale par la présence des représentants de tous les diocèses, la présence de nombreux animateurs de pastorale et la communion avec nos Pasteurs”. De plus, “les rencontres dans les paroisses et avec les familles qui ont accueilli les congressistes ont eu “une importance spéciale”. Durant le Congrès on a parlé de l’“Histoire de la mission au Salvador”, présentée par un prêtre diocésain, un paulinien et un rédemptoriste. Mgr Julio Cabrera Ovalle, évêque de Jalapa (Guatemala), a parlé sur le thème de “Paroisse, communauté missionnaire”, tandis que le dernier jour le cardinal Óscar A. Rodríguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président de Caritas Internazionalis, a présenté les “Défis de la mission dans la post-modernité”.
Parmi les conclusions finales, ont été présentées les caractéristiques que doit réunir en-soi une paroisse ouverte à la mission, ou être une paroisse évangélisée et évangélisatrice, avec l’engagement préférentiel pour les pauvres, active et protagoniste de la Mission, poussée par l’Esprit-Saint, qui vit les sacrements avec un témoignage authentique de foi ; une paroisse priante et contemplative, organisée et engagée avec les défis de la post-modernité.
Pendant le Congrès, la façon dont l’animation et l’activité missionnaire “Ad gentes” n’occupent pas de lieu spécifique dans les projets pastoraux des paroisses, à cause de l’indifférence à l’égard de la mission et à cause du manque de connaissance et de conscience de la mission Ad gentes a été mise en évidence. C’est pourquoi dans la plupart des paroisses il n’y a pas d’intérêt pour la mission. Il est donc nécessaire que le clergé en soit conscient pour favoriser la mission et mettre à jour les projets pastoraux afin qu’en eux elle occupe la place qui lui correspond.
Quant au profil qui doit caractériser le chrétien dans la paroisse, il est souligné qu’il doit être un chrétien engagé constamment formé, qui donne un témoignage de vie, avec une spiritualité missionnaire, de service, priante, qui vit la vie sacramentelle, ait le désir de la sainteté, soit amoureux du Christ, avec une conscience sociale critique et un esprit missionnaire.
Par rapport aux animateurs pastoraux, nécessaires pour la formation des chrétiens et pour soutenir les paroisses, on a affirmé que les prêtres doivent s’ouvrir à un dialogue avec les laïcs et avoir un esprit de service. Ils doivent être toujours disposés à la mission, proches des personnes, capables de donner leur vie pour leurs brebis et disposés à travailler en équipes. De leur côté, les religieux doivent s’engager pour la mission et vivre l’Evangile. Ils doivent travailler dans la Pastorale paroissiale et être promoteurs des vocations religieuses. Enfin, les laïcs doivent être des personnes de prière et avec le sens des responsabilités, créatifs, obéissants, fidèles à la doctrine catholique, avec une formation permanente et des disciples authentiques de Jésus. (RG) (Agence Fides 28/5/2008 ; Lignes: ; Mots : )
