EUROPE / UKRAINE - « LES FIDELES DOIVENT SE SERVIR DE TOUS LES MOYENS LEGAUX POSSIBLES POUR EVITER LA PERTE DE VIES HUMAINES ET L’HUMILIATION DE LA DIGNITE HUMAINE » DECLARE MGR SGRECCIA A L’INAUGURATION DU SYMPOSIUM SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL SUR LA BIOE

jeudi, 22 mai 2003

Kiev (Agence Fides) - Des savants, des experts et des journalistes d’Ukraine, d’Italie, de Pologne de Croatie et de Biélorussie ont pris part au symposium Scientifique préparé par l’Organisation caritative du Centre de Bioéthique Ukrainien. Il a été une sorte de prologue du Congrès International « Family – Child – State » qui s’est terminé le 18 mai à Kiev. Le vice-président de l’Académie Pontificale Pro-Vita, S. Exc. Mgr Sgreccia a inauguré le Symposium « Artificial Procreation Technologies and the Future of Ukraine ». S’adressant aux participants, il a déclaré : « Les fidèles ne peuvent être contraints par des liens de la législation qui protège leur propre conscience, mais ils doivent se servir de tous les moyens légaux possibles pour éviter la perte de vies humaines et l’humiliation de la dignité humaine ». Le professeur Peter Gusak, collaborateur de l’Institut de Vie Familiale et Conjugale de l’Université Catholique d’Ukraine, en examinant la législation ukrainienne, a donné des preuves concrètes du fait que l’acte ukrainien de fécondation artificielle et d’implantation de l’embryon, en cours depuis 1977, allait contre les droits de base de l’homme, et, avant tout, contre le droit à la vie. Actuellement, l’Ukraine a un taux de natalité très négatif, pour différentes raisons, à partir de la crise économique et de l’absence de sécurité sociale pour les familles ayant de nombreux enfants. Mais une des causes principales est la réalisation du programme national pour la planification familiale en vigueur sur le territoire du Pays. Le rapport du célèbre théologien ukrainien Alexander Dobroyer a été consacré à la doctrine pour la vie humaine et pour la dignité dans les religions traditionnelles de l’Ukraine : « Nous devons rappeler sans cesse que la science sert l’humanité, mais qu’elle ne la maintient pas ». (A.P.)(Agence Fides, 22 mai 2003, 26 lignes, 334 mots)


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