VATICAN - LE PAPE DEMANDE AUX EVEQUES ITALIENS UN FORT ENGAGEMENT POUR LA NOUVELLE EVANGELISATION ET LA TRANSMISSION DE LA FOI AUX NOUVELLES GENERATIONS

jeudi, 22 mai 2003

Rome (Agence Fides) – « La formation du chrétien et la transmission de la foi aux nouvelles générations ont une importance décisive, rendue plus grande encore par le contexte actuel social et culturel, dans lequel de nombreux facteurs concourent à rendre plus difficile, et pour ainsi dire <<à contre courant>>, l’effort pour devenir des disciples authentiques du Seigneur, alors que la rapidité et la profondeur des changements font s’accroître la distance, et parfois presque l’incommunicabilité entre les générations ». C’est ce qu’a rappelé le Saint-Père dans le discours adressé les mardi 20 mai aux membres de la 51° Assemblée Générale de la Conférence Episcopale d’Italie (CEI).
En rappelant que le thème des travaux de l’Assemblée était l’initiation chrétienne, le Pape a déclaré : « Dans une situation qui requiert un fort engagement de nouvelle évangélisation, les itinéraires eux-mêmes d’initiation chrétienne doivent donner plus de place à l’annonce de la foi, et en proposer les raisons fondamentales, de manière proportionnée à l’âge et à la préparation des personnes. Il est aussi de grande importance de donner assez tôt l’éducation chrétienne aux enfants, de manière qu’elle soit assimilée de manière vitale dès le premier âge : les familles doivent être rendues conscientes de ce qui est leur très noble mission, et on doit les aider à la remplir, en y intégrant même les carences éventuelles. Aucun enfant baptisé, en effet, ne doit être privé de la nourriture qui fait croître le germe placé en lui par le Baptême ».
Le Pape a indiqué ensuite les autres thèmes de l’Assemblée de la CEI : la famille, importante « pour la santé morale et sociale de la Nation » ; la réforme du système scolaire italien et les nouvelles perspectives qui s’ouvrent pour l’enseignement de la religion catholique. Le Saint-Père a exprimé ensuite « sa proximité spéciale vis-à-vis de toutes les personnes et familles qui sont privées de travail et qui vivent dans des conditions difficiles » ; et, rappelant le 40° anniversaire de « Pacem in Terris », il a cité la Terre Sainte « parmi les nombreuses régions du monde, privées du bien fondamental de la paix, depuis trop longtemps ». (S.L.)(Agence Fides, 22 mai 2003, 31 lignes, 399 mots)


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