EUROPE/ITALIE - La première collaboratrice de Chiara Lubich, Natalia Dallapiccola, qui a fait naître le mouvement en Europe de l’Est, a terminé son voyage terrestre

jeudi, 3 avril 2008

Rome (Agence Fides) - Natalia Dallapiccola, la première à suivre Chara Lubich sur la terre en 1943, est la première à la rejoindre, à distance de quelques jours, dans la vie éternelle. Elle avait 83 ans. Elle est décédé hier soir, 2 avril, à Rocca di Papa, à la suite de troubles cardiaques et pulmonaires, entourée des premières compagnes des débuts, avec lesquelles elle vivait.
Natalia Dallapiccola est née dans un petit village sur les monts trentins, Fornace, le 24 juin 1924. Elle a rencontré Chiara à Trente, où elle vivait avec sa famille, en juin 1943, tandis qu’elle traversait une crise profonde suite à la mort de son père et à la guerre qui faisait rage. Elle a eu un rôle déterminant, en 1959, dans la fondation du foyer de Berlin Ouest et dans la diffusion du mouvement en Europe de l’Est. Dans les rapports de la Stasi, la police secrète allemande, on parle du « programme du Mouvement ‘Fucolar’ » de créer « une forte unité religieuse malgré les opinions nationales diverses ».
Natalia a fait partie du premier groupe qui franchit le mur, en 1962, avec des médecins focolari appelés par l’Evêque de Lipsia à prêter leur concours à l’hôpital catholique de la ville, qui manquait de personnel médical à cause des fuites en occident. Elle a eu ensuite des contacts avec la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et la Lituanie, où sont nées les premières communautés du mouvement. En 1976, à cause de sa santé compromise, elle revient au Centre du mouvement. En 1977 Chiara lui confie les développements du dialogue interreligieux, et Natalia noue de solides et profondes relations avec différents chefs du monde juif, musulman, hindouiste, bouddhiste… Dès le début, grâce à la profondeur particulière avec laquelle elle a vécu la spiritualité de l’unité, elle a joué un rôle important dans la formation spirituelle des membres du mouvement. (S.L.) (Agence Fides 3/4/2008; lignes 20, mots 310)


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