AMERIQUE/CANADA - Dans une Lettre pastorale sur l’environnement, les évêques lancent l’appel à “redécouvrir dans la nature le mystère de la vie et de son Créateur, à être solidaires et généreux avec nos biens”

jeudi, 13 mars 2008

Ottawa (Agence Fides) - La Commission épiscopale sur les Thèmes Sociaux de la Conférence des évêques catholiques du Canada, à l’occasion de l’Année Internationale de la Planète Terre, organisée par les Nations Unies, a publié une Lettre pastorale intitulée “Notre relation avec l’environnement : besoin de conversion”. Les évêques adressent un appel à la conscience collective pour faire face aux problèmes de l’environnement qui touchent la terre, conscients que les canadiens ne sont pas suffisamment conscients de l’héritage appauvri qu’ils laissent aux générations futures.
Dans la lettre est avant tout présentée la vision biblique de la Création, dont le centre est l’être humain. Mais l’homme même a rompu cette harmonie avec la nature et par conséquent, l’harmonie avec toutes les créatures. A une telle proposition les évêques rappellent que les biens de l’univers appartiennent à tous, c’est pourquoi “c’est une injustice que seulement peu de personnes continuent à accumuler des biens excessifs, alors que de grandes masses de personnes vivent dans la misère et n’ont pas le strict nécessaire pour survivre”.
La Commission sur les Thèmes Sociaux adresse donc un appel à améliorer la situation actuelle, en rétablissant l’harmonie avec la nature. De manière particulière pour le bien-être des générations futures. “Nous devons regarder la nature avec des yeux nouveaux - affirment les évêques -, au lieu de la considérer seulement comme une ressource à exploiter ; nous devons nous efforcer plus à fond pour observer sa beauté et sa grandeur”, et découvrir ainsi en elle le mystère de la vie et de son Créateur.
Parmi les suggestions des évêques : adapter notre mode de vie aux ressources disponibles de la planète ; se libérer de l’obsession de posséder et de consommer, en choisissant une joyeuse austérité et une simplicité volontaire ; réaliser des efforts personnels au bénéfice de l’environnement. La Lettre insiste de plus sur la partie de responsabilité, le rétablissement de la relation avec la nature, qui appartient à tous les individus. Chacun, donc, doit faire un examen de sa perception de la possession et de la commodité personnelle, chose qui exigera “une grande solidarité et générosité de la part des canadiens”. (RG) (Agence Fides 13/3/2008; Lignes : 23 ; Mots : 313)
Pour des informations supplémentaires voir le supplément "Aujourd’hui sur Internet"


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