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Rome (Agence Fides) – « L’Avent maintient vivante l’attente du Christ, qui viendra nous visiter avec son salut, en réalisant pleinement son Royaume de justice et de paix. Le rappel de la naissance du Messie à Bethléem renouvelle dans le cœur des croyants la certitude que Dieu tient à ses promesses. L’Avent est donc une annonce puissante d’espérance, qui touche en profondeur notre expérience personnelle et communautaire ». Lors de l’audience hebdomadaire du mercredi 17 décembre, le Pape a insisté sur l’Avent et sur le mystère de Noël, désormais tout proche.
Au-delà d’un monde plus juste et solidaire, l’Avent met en lumière aussi un deuxième élément, qui concerne la signification et la valeur de l’existence. « Il n’est pas rare que l’on se demande : qui sommes-nous, où allons-nous, quel sens a ce que nous réalisons sur la terre, qu’est-ce qui nous attend après la mort ? » a déclaré le Pape. Certainement, obtenir le bien-être économique ou arriver à des buts sociaux et scientifiques toujours plus avancés, ne satisfait pas les aspirations plus intimes de notre cœur. « La liturgie d’aujourd’hui nous invite à élargir la vision et à contempler la Sagesse de Dieu, qui sort du Très-Haut et est capable de s’étendre aux confins du monde ».
Un troisième élément caractéristique de l’espérance chrétienne vient du fait que l’Avent et surtout Noël nous rappellent que c’est Dieu qui a pris l’initiative de venir à la rencontre de l’homme : Jésus a pris notre nature et a établi pour toujours son alliance avec l’humanité entière. « Nous pourrions donc en conclure que le sens de l’espérance chrétienne, proposée de nouveau par l’Avent, est celle de l’attente confiante, de la disponibilité laborieuse et de l’ouverture joyeuse à la rencontre avec le Seigneur. A Bethléem, Il est venu pour rester avec nous, pour toujours ». (S.L.)
(Agence Fides, 17 décembre 2003, 29 lignes, 364 mots)
