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Santiago (Agence Fides) - “Que l’Enfant Jésus nous bénisse avec sa grâce, donne la paix à nos âmes et nous conduise sur le chemin vers le dialogue afin que notre cohabitation familiale, civile et social soit chaque jour plus respectueuse de la dignité de tous, pour le bien de notre pays, et de manière particulière des plus nécessiteux”. Tel est ce qu’on lit dans le message diffusé par le Comité Permanent de la Conférence épiscopale chilienne à l’occasion de Noël 2007.
Selon les évêques du Chili, l’année qui se termine, "bien que pour différentes circonstances, elle n’ait pas été prospère du tout pour les chiliens, des voies de dialogue se sont toutefois ouvertes pour chercher des solutions à ces thèmes sociaux qui attendent réponse dont la justice sociale plus grande et une éducation de qualité”. Toutefois, “le climat de violence latente présent dans la cohabitation quotidienne” dans tous les domaines ne finit pas de préoccuper. C’est pourquoi, les évêques répètent encore une fois, avec force, qu’il est nécessaire d’éduquer à la paix. “Seulement avec le dialogue honnête et respectueux, appris en famille, il est possible de dépasser la tentation de la violence et d’ouvrir les portes à des solutions justes”.
Le message des évêques du Chili se conclut par un appel à l’espérance, avec des références à la seconde encyclique qu’“en ce temps de l’Avent, Benoît XVI nous a offert : l’encyclique “Spe salvi”, profondément riche et porteuse de fraîcheur dans notre temps”. En elle, le Saint-Père rappelle que “nous avons tous besoin des espérances - des plus petites aux plus grandes - qui, jour après jour, nous maintiennent en chemin. Mais sans la grande espérance, qui doit dépasser tout le reste, elles seules ne suffisent pas. Cette grande espérance peut être seulement Dieu, qui embrasse l’univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pourrons pas atteindre” (N. 31). (RG) (Agence Fides 21/12/2007; Lignes : 25 ; Mots : 350)
