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Curitibia (Agence Fides) - Le processus de béatification du P. Giuseppe Calvi, un missionnaire italien appartenant aux Oblats de Saint Joseph (OSJ) a été lancé dans le diocèse de Curitibia (Brésil). Le P. Guido Miglietta, OSJ, en a informé l’Agence Fides.
Le Père Calvi a été un missionnaire tout à fait particulier ; depuis le début de sa vocation il a effectivement réalisé presque toute son activité dans un hôpital du Brésil, malade parmi les malades. Né à Cortemilia, diocèse d’Alba (province de Cuneo), le 1er mai 1901, le P. Giuseppe Calvi est entré dans la Congrégation des Oblats de Saint Joseph, à Asti, en septembre 1914. Le 1er novembre 1917 il a commencé son noviciat à Asti, alors qu’au 1er octobre 1919, dans la même ville, il a prononcé sa première profession religieuse. Le 29 mai 1926 il a reçu l’ordination sacerdotale dans la cathédrale d’Asti par Monseigneur Luigi Spandre, évêque d’Asti. Le 16 septembre de la même année il est parti pour la mission des Oblats de Saint Joseph au Brésil, à Curitiba, dans l’état du Paraná.
A l’exception de l’année successive à son arrivée au Brésil, durant laquelle il a travaillé dans un collège de jeunes à Curitiba, des trois années d’apostolat à Paranaguá (1929-1933) et de trois autres années dans la paroisse du Sacré-Coeur à Curitiba, Agua Verde (1933-1936), le Père Giuseppe a passé le reste de sa vie à l’intérieur d’un hôpital, le Saint Sébastien de Lapa, une petite ville de Paraná, à soixante-dix kilomètres au sud-est de la capitale Curitiba. Sa sainteté a grandi à l’hôpital, où bien qu’il fût malade, il a réalisé les fonctions d’aumônier, aimé et estimé de tous.
L’hôpital Saint Sébastien de Lapa avait été inauguré en octobre 1927, première structure publique du Brésil destinée à accueillir les malades de la tuberculose. Quelques mois après l’inauguration, en 1928, le Père Calvi y fut hospitalisé, une première fois, pendant une période d’un an et quatre mois et successivement, de 1936 jusqu’à la fin de sa vie terrestre.
C’est dans cet hôpital que le P. Calvi réalisa sa vocation de missionnaire : infatigable parmi les compagnons d’infortune, il en a aidé beaucoup à retrouver la foi en Dieu. Il faisait l’“aumônier de fait”, célébrant la messe jusqu’à la fin et distribuant l’eucharistie, administrant le sacrement de la Réconciliation et l’Onction des malades. Quand désormais il n’avait plus la force de demeurer debout, affaiblit par la maladie, il se faisait porter par les bras par ses infirmières pour assister “ses” malades. Il mourut le 26 septembre 1943. Les Oblats de Saint Joseph en Italie, puisqu’on était en temps de guerre, apprirent sa disparition seulement une année après. (RG) (Agence Fides 14/12/2007; Lignes : 33 ; Mots : 469)
