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Kampala (Agence Fides) - Jusqu’au 6 décembre, 93 cas d’ebola ont été enregistrés à l’hôpital de Bundibugyo et au centre de santé de Kikyo, en Ouganda occidental où ont été identifiés les foyers d’épidémie. Parmi les contaminés, 22 sont morts, dont 4 membres du personnel sanitaire. La présence du virus a été confirmé dans neuf cas par un test de laboratoire. La dimension réelle de l’épidémie demeure encore inconnue.
L’épicentre de l’épidémie est le district de Bundibugyo, situé à différents kilomètres de la frontière avec la République démocratique du Congo, où l’été dernier ont été enregistrés des cas d’ebola. L’Organisation Mondiale de la Santé considère que l’épidémie ougandaise peut avoir commencé au mois de septembre dernier.
Selon les autorités locales, tous les efforts pour tenter d’isoler les malades éventuels contaminés dans le district de Bundibugyo deviennent difficiles parce que les personnes se refusent à demeurer dans les hôpitaux, qu’elles croient contaminés.
Il n’existe aujourd’hui aucun traitement pour cette maladie extrêmement contagieuse. Les variétés du virus actuellement connues provoquent la mort du patient dans 50% à 90% des cas. Les cas suspects doivent être isolés et le personnel sanitaire doit appliquer de manière scrupuleuse les techniques de soin de façon isolée.
En 2000, une épidémie de cette fièvre hémorragique très contagieuse et mortelle, coûta la vie à au moins 173 personnes dans la partie septentrionale du pays. Les symptômes comportent un état fébrile et des douleurs musculaires, accompagnées de vomissement, de diarrhée et d’hémorragies internes.
(AP) (10/12/2007 Agence Fides; Lignes : 23 ; Mots : 263)
