Hongkong (Agence Fides) - Après un accord avec les autorités hospitalières de l’île, le diocèse de Hongkong a mis à disposition plusieurs prêtres volontaires pour donner les Sacrements aux malades du SRAS dans les hôpitaux. Les premiers à exercer cette tâche délicate sont au nombre de cinq, choisis parmi les 45 prêtres qui se sont offerts : les 40 autres se déclarent prêts à rendre visite aux familles catholiques et aux personnes en quarantaine.
Quatre prêtres sont des prêtres diocésains (Joseph Chan Wing-chiu, Luis Ho Siu-keung, Benedict Lam Cho-ming, Simon Li Chi-yuen) et le Jésuite Marciano Baptista. Ils se sont soumis à une formation adéquate au « Caritas Medical Centre » sur les précautions à prendre dans l’exercice de leur ministère et dans leurs contacts avec les malades.
Tous ont déclaré qu’ils n’avaient pas peur d’être contaminés. Le Père Baptista, le premier à rendre visite à un malade du SRAS le 3 mai dernier, a déclaré : « Notre présence aide les malades à aller de l’avant avec confiance, et cela représente une grande espérance pour eux. La plus grande peur qu’ils ont est de mourir sans pouvoir recevoir les Sacrements de la Réconciliation et d’Onction des Malades ».
Le prêtre a raconté qu’il avait rencontré ce malade pendant dix minutes, en revêtant le vêtement de protection, le masque et les lunettes spéciales, et qu’il avait oint un malade avec l’huile des malades en utilisant une baguette, sans qu’il y ait de contact physique. Le Père Joseph Chan, vicaire à l’église du Cœur Immaculé de Marie a déclaré : « Le Sacrement de l’Onction donne la force, la paix et le courage pour surmonter les difficultés qui accompagnent les maladies graves ou la fragilité de l’âge, et aide à dépasser la tentation du découragement ou du désespoir pour affronter la mort ».
Le Diocèse a ouvert une ligne téléphonique pour informer des cas urgents où est nécessaire l’intervention d’un prêtre pour les malades catholiques en phase terminale.
Les hôpitaux qui accueillent les malades du SRAS se sont dotés en outre de vidéotéléphones portables, ce qui permet aux malades de voir leurs parents grâce à une « webcam ». (P.A.)(Agence Fides, 16 mai 2003, 31 lignes, 378 mots)