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Lima (Agence Fides) - Du 10 au 12 octobre les évêques du Pérou, réunis lors de la 90e Assemblée Extraordinaire, ont réaffirmé leur engagement de redoubler leurs efforts pour contribuer, avec les autorités et la citoyenneté, à la construction du bien commun de la patrie. Concernant le Recensement National de dimanche prochain, le 21 octobre, la Conférence épiscopale péruvienne a mis en garde les catholiques sur le besoin de répondre avec clarté à la question sur la religion qu’ils professent. Les évêques manifestent effectivement leur préoccupation pour la façon dont est formulée la question n°20 sur les caractéristiques de la population, concrètement sur la religion qui est professée, “puisque les options indiquées peuvent prêter à confusion dans la réponse, vu que l’Eglise est également ‘chrétienne’ et ‘évangélique’, tant par son annonce, que par les valeurs qui l’inspirent". C’est pourquoi les évêques exhortent à une attention spéciale à cette question pour que n’arrivent pas d’équivoques au moment du recensement.
Lors de l’Assemblée Extraordinaire les évêques ont pris en considération également le Document Final d’Aparecida, élaboré lors de la Ve Conférence Générale, et d’autres thèmes d’actualité liés à la réalité pastorale de l’Eglise au Pérou. “Ce qui bouge l’Eglise catholique à accompagner la nation péruvienne dans son processus historique est de lui offrir la vie pleine de Jésus-Christ, fidèlement au Magistère de l’Eglise et aux orientations pastorales de la Ve Conférence Générale récente" ont déclaré les évêques, en répétant que le travail d’évangélisation de l’Eglise a été toujours lié à la promotion de la personne humaine. L’Eglise est appelée à se rendre présente "là où la vie est menacée", et dans ce sens nous rappelons la dernier Communiqué de la Présidence de la Conférence épiscopale "Pour un visage humain du secteur minier" (cf. Fides 20/9/2007). Les évêques péruviens ont manifesté en plus leur affection aux prêtres, aux religieux et aux religieuses - un bon nombre venu d’autres pays - qui de manière silencieuse et engagée, annonçant par leur témoignage la joie du disciple missionnaire du Christ, en évangélisant et en collaborant activement à la construction d’un Pérou plus juste et réconcilié.
"Dans toutes les circonstances de notre vie, mais particulièrement en ce moment - affirment les évêques - un dialogue juste, équitable et impartial qui tient compte de la voix de chacun et du cri des populations les plus appauvries et exclues d’une vie digne” est nécessaire. Les évêques considèrent nécessaire de créer un environnement de fidélité et de crédibilité au sein de la société civile, urbaine et rurale et l’Etat : "Ceci est la base pour l’expérience de paix, d’harmonie et de dialogue qui doit être toujours plus présente dans nos désirs et nos réalisations". (RG) (Agence Fides 15/10/2007; Lignes : 35 ; Mots : 490)
