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Kinshasa (Agence Fides)- “Il reste encore beaucoup à faire pour consolider la paix dans la République Démocratique du Congo” affirme un rapport de l’International Crisis Group, une organisation non gouvernementale spécialisée dans l’étude et l’analyse des régions de crise dans le monde. Le rapport intitulé « Congo : consolider la paix » reconnaît les progrès faits dans la dernière année après les élections de 2006 qui ont permis de réunifier le pays après un long processus de transition politique suite aux accords de paix de 2003, qui ont mis fin à une guerre régionale qui a durée 5 ans.
Le document relève cependant la fragilité de la situation congolaise due autant « à une possible dérive autoritaire du régime », dont les rapports avec l’opposition se sont détériorés, qu’à la permanence d’une forte situation d’instabilité dans l’Est du pays. « S’il est peu probable qu’éclate une guerre ouverte - affirme le rapport - les violences au Bas-Congo (Ouest) et à Kinshasa début 2007, qui ont fait plus de 400 morts, et les nouvelles menaces de guerre dans les deux Kivu, nous rappellent combien le pays reste fragile ».
Pour améliorer la situation, l’International Crisis Group recommande au gouvernement congolais de travailler avec la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC) et avec les institutions locales pour lancer “une initiative globale pour la paix dans le Kivu”, la région orientale encore peu sûre à cause de la présence de milices armées. L’Eglise catholique est intervenue plusieurs fois pour dénoncer les violences contre la population de la région (cf Fides 4 et 28 juin 2007). Le rapport invite le Congo et ses voisins orientaux à utiliser « la diplomatie et le dialogue » pour résoudre leurs controverses et suggère l’élaboration d’un « Libre blanc » sur l’armée et un autre sur la justice pour faire face aux graves carences encore présentes dans ces deux secteurs délicats. (L.M.) (Agence Fides 6/7/2007 lignes 28 mots 315)
