VATICAN - INAUGURER UN NOUVEAU COURANT NON SEULEMENT DANS LES RAPPORTS ENTRE SCIENCE, PHILOSOPHIE ET THEOLOGIE, MAIS AUSSI ENTRE L’EGLISE ET LA SCIENCE

jeudi, 8 mai 2003

Rome (Agence Fides) – Le 6 mai, on a présenté au Vatican le Projet STOQ (Science, Theology, and the Ontological Quest), fruit du travail personnel du Pape Jean Paul II dans sa tentative de dépasser les malentendus nés entre l’Eglise et la science. Le projet est aussi le résultat du nouveau climat de dialogue entre science et religion, actuellement de mode dans le monde. Le but du projet, présenté par le Cardinal Paul Poupard, Président du Conseil Pontifical de la Culture, est de rapprocher des zones d’intérêt et d’étude qui, à l’époque moderne, se sont séparées. En particulier, les organisateurs du projet tiennent beaucoup à la possibilité de créer des liens stables et fructueux entre science, philosophie et théologie, par la création de programmes adaptés d’étude et de recherche, ayant pour but d’obtenir un diplôme spécialisé. Le projet veut former du personnel spécialisé dans le domaine du dialogue entre science et religion. Etant donné le nombre élevé des étudiants étrangers, provenant de tous les pays, qui fréquentent les Universités romaines, le projet STOQ ne manquera pas d’avoir un vaste effet au sein de l’Eglise Catholique.
Actuellement, le projet concerne trois Universités Pontificales, l’Université du Latran, l’Université Grégorienne, l’Institut « Regina Apostolorum ». Chacune d’elles développera en particulier un domaine de recherche : l’Université Grégorienne se concentrera sur la création d’une fondation de la philosophie de la science et de la nature ; l’Université du Latran se consacrera aux implications anthropologiques de ce projet, et l’Institut Regina Apostolorum aux implications éthiques, en particulier dans le domaine de la bioéthique.
Le Cardinal Poupard est convaincu que l’on pourra commencer un nouveau rapport, non seulement dans les rapports entre science, philosophie et théologie, mais aussi entre l’Eglise et la science. De nombreux signes, dans un passé récent, ont contribué à créer un terrain fertile pour ce type d’orientation. (A.P.) (Agence Fides, 8 mai 2003, 28 lignes, 327 mots)


Partager: