EUROPE / ESPAGNE - Année de l’Eucharistie - « La nouvelle évangélisation dans une Europe déchristianisée ne pourra être qu’une Evangélisation par l’Eucharistie, et en partant de l’Eucharistie » : l’expérience de l’adoration de nuit

mercredi, 25 mai 2005

Séville (Agence Fides) - L’Adoration Nocturne Espagnole, fondée à Madrid en 1877, comprend actuellement 1.500 sections d’Adorateurs dans les Diocèses d’Espagne, pour un total de 80.000 membres. Sous la direction de la Hiérarchie, les Adorateurs, réunis en groupes paroissiaux, et en d’autres groupes établis aussi dans des églises non paroissiales, passent une nuit par mois en adoration de Jésus Eucharistie, au nom de l’Eglise et de l’humanité entière. Les Adorateurs nocturnes ne s’engagent pas seulement à cette veillée mensuelle, mais organisent et soutiennent de nombreuses formes de culte et de dévotion envers le Saint-Sacrement, en pleine communion avec les Evêques, et participent à des initiatives de formation et d’apostolat, en s’intégrant dans la pastorale diocésaine de chaque endroit.
M. Adolfo José Petit Caro, Directeur Spirituel Diocésain de l’Adoration Nocturne de Séville, dans le rapport qu’il a présenté au 48° Congrès Eucharistique International de Guadalajara au Mexique au mois d’octobre dernier, a noté que de nombreuses circonstances gênent l’adoration nocturne et la rendent, du moins en apparence, moins actuelle ou moins compréhensible pour le monde d’aujourd’hui. « La forte laïcisation des habitudes et des milieux, le déclin de la sensibilité religieuse et chrétienne, les changements dans les coutumes et dans les habitudes de la vie de la famille et dans la vie sociale, représentent un contexte culturel qui semble organisé pour présenter de nombreuses réalités religieuses et ecclésiales comme surannées et dépassées par l’humanisme moderne sans Dieu ».
Il souhaitait aussi que l’année de l’Eucharistie apporte un engagement nouveau d’action apostolique, avec une créativité plus grande et une plus grande unité des efforts, avec un amour plus vif pour Jésus Eucharistie, qui puisse revitaliser cette œuvre admirable d’une nouvelle ferveur, de méthodes nouvelles, et une vigueur apostolique plus généreuse. « La Nouvelle Evangélisation - demandée par l’Eglise et désirée depuis longtemps dans une Europe déchristianisée - ne pourra se faire si elle n’est pas une Evangélisation par l’Eucharistie, qui part de l’Eucharistie. Le caractère central du mystère eucharistique, centre et racine, source et sommet de la vie et de la Mission de l’Eglise - demandera que, pour être des apôtres et des témoins convaincus et fervents, on soit des chrétiens toujours plus intensément eucharistiques. (R.Z.)
(Agence Fides, 25 juin 2005, 33 lignes, 393 mots)


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