AFRIQUE/TANZANIE - Tests de dépistage du virus du SIDA et antirétroviraux gratuits dans le Diocèse de Shinyanga

mercredi, 12 février 2014

Mwanza (Agence Fides) – Hier, à Dar es Salaam, à l’occasion de la XXII° Journée mondiale du Malade, a été présenté officiellement le projet quinquennal « Test and Treat », qui prévoit l’accès gratuit au dépistage du SIDA et, en cas de besoin, aux thérapies antirétrovirales pour environ 120.000 résidents du district de Shinyanga, Mwanza, en Tanzanie. Selon les informations envoyées à l’Agence Fides, plus que les aspects purement médicaux, le projet comportera une formation morale et hygiénico-sanitaire des personnes qui bénéficieront de l’initiative ainsi qu’un soutien aux personnes les plus faibles, à commencer par les orphelins.
Les lignes d’action principales sont au nombre de quatre : l’aide aux structures déjà opérationnelles dans le domaine de la diagnostique et du traitement du SIDA et des pathologies qui lui sont liées – à savoir le Centre sanitaire de Ngokolo et les dispensaires de Bugisi, Buhangija et Mija ; le développement de programmes de formation spécialisée destinés aux personnels socio-sanitaires impliqués ; l’organisation de programmes éducatifs pour les communautés, même rurales, du district ; le renforcement des initiatives de soutien alimentaire concernant les enfants séropositifs.
Le projet est né de la collaboration entre la Fondation « Le Bon Samaritain » du Conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé, l’Eglise locale et la Gilead Sciences, société américaine qui unit la recherche médicale et scientifique et des mesures favorisant la production sur place, dans les pays économiquement défavorisés, d’antirétroviraux, société qui a mis en place des initiatives caritatives dans le domaine socio-sanitaire. « Sur la base des statistiques relatives à la diffusion du SIDA dans le nord de la Tanzanie – explique S.Exc. Mgr Zygmunt Zimowski, Président du Conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé – on estime qu’environ 20.000 des personnes qui se soumettront aux analyses cliniques gratuites dans l’un des quatre centres participant au projet seront malheureusement séropositives. Elles pourront cependant immédiatement accéder, toujours gratuitement, aux médicaments antirétroviraux qui leur sont nécessaires. Ceci leur permettra d’être conscientes de leur état et de s’assurer une espérance de vie de plus de 30 ans, sachant que, dans le cas des femmes enceintes, un tel traitement empêche la transmission du virus à l’enfant à naître ». (AP) (Agence Fides 12/02/2014)


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