AFRIQUE/RD CONGO - Pour le chef de la MONUSCO, le Katanga connaît « une catastrophe humanitaire »

lundi, 3 février 2014

Kinshasa (Agence Fides) – Une délégation de notables locaux est en visite dans le nord du Katanga – zone du sud de la République démocratique du Congo – afin de calmer les esprits de la population locale, alarmée par les actions du groupe Bakata-Katanga, responsable de l’évacuation de plus de 500.000 de 66 villages de la zone (voir Fides 30/01/2014).
La tension se trouve accrue du fait que, derrière l’action de ce groupe, pourraient se trouver des hommes politiques locaux désireux de troubler le climat politique en vue des élections présidentielles de 2016. L’une des missions de la délégation de notables est de démentir les rumeurs qui se diffusent actuellement à propos de ceux qui manoeuvreraient dans l’ombre les Bakata-Katanga, rumeurs qui contribuent à semer suspects et haine parmi les populations locales.
L’organisation de la société civile au Katanga a, depuis longtemps, demandé aux autorités d’assurer à la justice les personnes citées dans son rapport 2013 en tant qu’inspirateurs des actions des Bakata-Katanga.
Selon Martin Kobler, chef de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO), le Katanga est caractérisé par « une catastrophe humanitaire » causée par les violences du Bakata-Katanga, en particulier dans ce qu’il est convenu d’appeler « le triangle de la mort » formé par les territoires de Mitwaba, Manono et Pweto. (L.M.) (Agence Fides 03/02/2014)


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