AFRIQUE/REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - Reprise des hostilités de la part d’une faction dissidente de la coalition Seleka

samedi, 2 mars 2013

Bangui (Agence Fides) – L’instabilité règne encore en République centrafricaine après que la coalition rebelle Seleka se soit divisée en au moins deux tronçons, le premier ayant comme chef Michel Djotodia et le second le « général » Nouredine Adam. La Seleka est une coalition d’au moins trois groupes rebelles qui était passée à l’offensive au cours des mois derniers pour ensuite bloquer son avancée en direction de la capitale, Bangui, après avoir signé les accords de Libreville le 11 janvier. Des représentants de la Seleka participent au gouvernement d’unité nationale prévu par les accords en question.
Les hommes de Nouredine Adam, qui commande l’un des groupes appartenant à la coalition, la CPJP (Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix), ont attaqué le 28 février la petite ville de Sido, à la frontière avec le Tchad. Les habitants et les fonctionnaires locaux se sont réfugiés dans le pays voisin. Aucun bilan des victimes n’est encore disponible mais des témoignages recueillis indiquent que les rebelles ont commis des saccages et détruit différents édifices gouvernementaux.
L’attaque a été condamnée par Christophe Ghazam Betty, l’un des porte-parole de la Seleka proche de Michel Djotodia et actuel Ministre de la Communication au sein du gouvernement d’unité nationale. A ce propos, il a déclaré à RFI : « Ces hommes nous ont quitté et ont mis en place une autre coalition (…) les chefs d’Etat de l’Afrique centrale ont été clairs, à Libreville, ces dissidents vont prendre l’entière responsabilité de leurs actes mais d’un autre côté, nous n’avons pas quitté le processus en cours » (L.M.) (Agence Fides 02/03/2013)


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