AFRIQUE/NIGER - Un accord national a été signé à Rome entre les représentants politique et social du Niger

lundi, 18 octobre 2010

Rome (Agence Fides) – “Au terme d’une semaine de réunions et de travaux, ayant pour but de négocier les modalités de la transition, en particulier le calendrier des élections, et afin de mettre en place un processus de réconciliation nationale, la force militaire (CSRD), le gouvernement, le parlement de transition (CCN), les principales forces politiques et la société civile du Niger, on signé à Rome le 15 octobre, un pacte national qui ouvre la voie à une transition pacifique vers des institutions élues par le peuple, facilitées par la Communauté de Sant’Egidio”, affirme un communiqué envoyé à Fides. Les délégations, au plus haut niveau, ont lancé conjointement un appel pour soutenir la transition démocratique en cours. Il est demandé à tous les acteurs politiques de mener, dans le respect mutuel, la tolérance et le respect de la loi, une campagne électorale pacifique, qui mette de côté toutes formes d’action et de propagande incitant à la violence, à la haine raciale ou régionale, religieuse ou sexiste ou qui entrave la libre expression des opinions ; il est demandé aux acteurs sociaux et aux médias d’adopter des comportements responsables et des mécanismes qui contribuent à la réussite du processus électoral ; il est demandé à toute la classe politique d’accepter et de respecter les résultats des votes et de soumettre toute forme de litige aux tribunaux compétents. Il est recommandé aussi de demander d’adopter, dès que possible, un pacte républicain qui engage les forces vives de la nation à défendre le cadre démocratique et les droits de l’homme afin de promouvoir les valeurs républicaines, un gouvernement de paix et de progrès pour le Niger, avec le souhait que soit garantie une représentation effective de toutes les composantes de la nation. Enfin, il est fait appel à tous les acteurs et aux représentants du gouvernement pour promouvoir une participation dans la conduite des affaires publiques et assurer une meilleure gestion des ressources nationales au profit de la population du Niger ; il est fait appel à toutes les autorités de transition et aux futurs élus pour créer les conditions pour renforcer et consolider la paix et la sécurité dans tout le pays, en particulier dans le nord du pays ; il est fait appel aux acteurs institutionnels et sociopolitiques afin de privilégier et de diffuser efficacement l’éducation à la citoyenneté, au sens civique, ainsi que de promouvoir la culture démocratique et la paix au Niger. Après le coup d’État militaire de février, la force militaire a promis de ramener le Niger dans un système démocratique. Le 31 octobre, il y aura un référendum constitutionnel, suivi par le 31 janvier 2011 par des élections présidentielles. Le Niger, pays d’Afrique qui a présenté d’intéressants progrès démocratiques dans les années 90, se trouve depuis longtemps dans une instabilité politique. Pays avec des ressources précieuses telles que l’uranium, est devenu l’une des charnières de la stabilité et de l’instabilité de l’Afrique sahélienne et un lieu de rencontre international décisif pour la lutte contre le terrorisme, pivot d'une zone géopolitique sensible pour la bataille que se livrent les forces de stabilité et de du droit, le commerce international, le recrutement et la formation des forces terroristes opérant au niveau international. (L.M.) (Agence Fides 18/10/2010 ; 36 lignes, 532 mots)


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